LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATION DE LA FEDOM N°498 – Lundi 10 octobre 2022

L’ÉDITO

J’ai beaucoup de respect et d’estime pour le travail des commissions des finances du Parlement. Mais je sais, d’expérience, que les débats peuvent, au moins pour un temps, conduire à des solutions problématiques. Ces derniers jours, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement prévoyant obligatoirement l’avis du ministère de l’Ecologie pour tous les dossiers de défiscalisation soumis à agrément. La FEDOM fait de la transition écologique un de ses axes stratégiques, mais en vérité, cette préoccupation est déjà prise en compte dans la procédure : « l’agrément est délivré lorsque (le projet) s’intègre dans la politique… de l’environnement et de développement durable ». C’est une bonne chose. Mais il n’est pas judicieux d’ajouter une procédure supplémentaire, une étape supplémentaire, des délais supplémentaires. Quelle que soit la volonté de l’administration de bien faire, les délais d’agrément sont trop souvent longs. Ce ne serait ni de bonne politique, ni de bonne administration, et surtout pas de bonne économie de les allonger davantage encore.

Et d’ailleurs, imagine-t-on que tous les dossiers d’aides publiques ou d’incitations fiscales, au-delà d’un
certain montant, exigeraient demain l’avis supplémentaire du ministère de l’Ecologie ?

La compétition économique n’autorise pas à ignorer les enjeux d’avenir de la planète ; elle n’autorise pas
non plus à imposer systématiquement des délais, des procédures supplémentaires. C’est vrai dans le débat aujourd’hui pour les Outre-mer. C’est vrai demain pour toutes les entreprises de France.

Hervé Mariton
Président de la
FEDOM

 

LE FOCUS DE LA SEMAINE

PLFSS 2023 et compétitivité des entreprises Outre-mer : les attentes de la FEDOM

Les débats sur le PLFSS 2023 donneront très probablement l’opportunité de revenir sur la problématique de l’adaptation du régime des allègements de cotisations sociales patronales Outre-mer, dit « LODEOM sociale », aux enjeux du développement économique Outre-mer.
Ce régime est indispensable pour permettre aux entreprises de nos territoires de conserver un minimum de compétitivité, alors qu’elles sont confrontées à la combinaison et la permanence de contraintes structurelles (micromarchés, concurrence vive des pays tiers…).
Ceci posé, l’analyse que nous pouvons faire de l’application de ce régime par les entreprises sur les territoires nous conduit à considérer indispensables des ajustements sur ce régime afin :


1) d’améliorer la compétitivité de certains secteurs structurants Outre-mer, très handicapés par des charges d’exploitation sur la masse salariale élevées, en comparaison des ratios observés dans l’hexagone
2) de permettre d’attirer des cadres diplômés dans les secteurs innovants où le manque est de plus en plus criant.


Sur le premier point relatif à l’amélioration de la compétitivité des secteurs structurants :


– Il faut d’abord relever le cas du secteur du BTP et de la construction, en grande difficulté sur certains
territoires, notamment à La Réunion, avec un ciseau caractérisé d’une part par une chute structurelle du chiffre d’affaires par salarié, consécutive aux conséquences sur l’activité de la fin de la défiscalisation sur le logement libre et à l’atonie de la commande publique; et, d’autre part, par les conséquences conjoncturelles des crises COVID et de la guerre d’Ukraine sur les coûts de construction et sur les délais d’approvisionnement. Face une situation difficile, la FEDOM relaye la demande du secteur de pouvoir bénéficier d’un allègement supplémentaire et temporaire du coût du travail par l’intégration du BTP au régime de « compétitivité renforcée » du dispositif LODEOM.
– Il faut ensuite relever le cas du secteur du tourisme, et plus particulièrement de l’hôtellerie, qui souffre de charges d’exploitation structurellement trop élevées. La masse salariale pèse en moyenne 42% du chiffre d’affaires des hôtels aux Antilles françaises et 40% à La Réunion, contre environ 30% (donnée 2019) dans l’hexagone, et 14% sur les îles des Caraïbes voisines des Antilles Françaises (donnée 2015). Dès lors, la rentabilité limitée des structures hôtelières aux Antilles françaises a conduit à la diminution du parc hôtelier de 45% en Martinique et de 38% en Guadeloupe (en nombre de chambres) entre 2000 et 2022, ainsi qu’à la dégradation des produits restants par manque d’investissements. L’enjeu est donc plus que jamais de parvenir à maintenir en exploitation ces acteurs de l’hébergement donc l’impact social, économique et fiscal sur les destinations insulaires est crucial.


Sur le deuxième point relatif à l’enjeu de l’embauche des jeunes diplômés dans les secteurs innovants
Il faut rappeler que si le régime des exonérations LODEOM comprend à ce jour un barème « innovation et croissance» permettant un allègement dégressif des cotisations jusqu’à 3,5 SMIC, l’appréciation arbitraire de ce qui relève d’un « projet innovant » rend ce dispositif en pratique inopérant. Pour mieux se structurer face à leurs concurrentes internationales, pour innover, pour permettre la montée en gamme des productions, les entreprises ultramarines ont besoin d’embaucher ou de conserver leurs personnels les mieux formés et les plus performants. Il s’agit là d’une condition nécessaire à la réindustrialisation et à la transformation des appareils productifs. La FEDOM propose par un amendement au PLFSS 2023 de mettre cette question dans le débat.


Enfin, la FEDOM souhaite appeler l’attention des pouvoirs publics sur la situation particulière de Mayotte, qui poursuit la mise en œuvre de la « convergence sociale » (avec l’application du SMIC notamment), laquelle va entraîner mécaniquement des impacts sur la compétitivité des entreprises mahoraises. Ce point doit pouvoir être pleinement évalué afin d’envisager les réformes nécessaires, sur le CICE à 9% qui continue de s’appliquer à Mayotte et sur des évolutions nécessaires sur les régimes d’allègements de cotisations patronales.


Tous ces sujets que nous souhaitons mettre dans le débat du PLFSS 2023 entrent en résonnance avec les principales réflexions et propositions que la FEDOM a mises dans le débat de la campagne des présidentielles et des législatives; synthétisées dans le document « Entreprendre outre-mer; les propositions de la FEDOM pour la mandature 2022-2027

Brochure_FEDOM-presidentielles-pages-DEF_compressed.pdf.

Présenté le 26 septembre 2022 au Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023 prévoit des mesures relatives à la prévention, à l’amélioration de l’accès à la santé – et en particulier pour faire face aux déserts médicaux-, au soutien aux familles en matière de garde d’enfants, à l’appui aux personnes âgées en perte d’autonomie et à la lutte contre la fraude sociale. Il sera examiné par le Parlement à partir du 20 octobre 2022.

Budget Sécurité sociale -Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023 : les mesures phares | Service-public.fr
Voir la note de la FEDOM

DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT

Déplacement des ministres de l’Intérieur, de la Justice et des Comptes publics en Guyane : de Cayenne à Paris, immersion sur la nouvelle route de la cocaïne


Trois ministres se sont rendus en Guyane, le 1er octobre, pour annoncer un renforcement des effectifs de la douane, la police et la justice

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Voir également : En quoi consiste la nouvelle brigade spéciale annoncée par Dupond-Moretti ?
De même : Assises de la Sécurité : scanner, nouveaux postes, coopération transfrontalière… les annonces faites par les ministres

DU CÔTÉ DU PARLEMENT

La majorité présidentielle fait adopter la première partie du projet de loi de finances en commission des Finances

Amputée de son article liminaire et agrémentée de dizaines d’amendements de l’opposition, la partie « recettes » du budget 2023 (PLF) a été adoptée en commission des Finances le 6 octobre. Après trois jours d’examen, les craintes des députés de la majorité présidentielle de ne pas pouvoir voter un texte transformé par les oppositions qui les ont régulièrement mis en minorité se sont évaporées. Malgré quelques amendements adoptés contre l’avis du rapporteur général du budget – qui a fait passer tous ses propres amendements –, le contenu du texte a été en très grande partie préservé. « Les meubles sont sauvés » sur les trois points jugés critiques par le Gouvernement : la taxation des superprofits, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et le bouclier tarifaire. « La ligne est tenue », juge une source dans l’exécutif. Les députés LR, qui ont contribué à faire rejeter la loi de programmation, au grand dam de la majorité le 3 octobre, sont venus à la rescousse de la majorité présidentielle sur ces points chauds. Du côté des oppositions de gauche, la frustration est grande. « On n’a rien réussi à faire passer, la majorité a rejeté tous nos amendements en faveur de la transition écologique », déplore une députée écologiste. La principale épine du pied de la majorité est finalement l’adoption d’un amendement du groupe LIOT
visant à différencier l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. À noter que les évaluations des voies et moyens ont été publiées par la direction du budget. La date limite pour déposer les amendements de séance publique était le 7octobre à 17 h, avant la séance du 10

Source : Contexte

Commentaire FEDOM : les débats en commission des finances ont permis d’aborder un certain nombre de sujets portés par la FEDOM. On peut notamment citer la question de la prolongation des régimes d’incitation fiscale à l’investissement Outre-mer, la problématique de l’intégration des dépenses en faveur de la transition énergétique au bénéfice des crédits et des réductions d’impôt Outre-mer;, l’ajustement de ce dispositifs afin de favoriser les investissements en faveur de la rénovation, de la réhabilitation et des reprises de friches…Ces débats reviendront en séance publique cette semaine, et permettront au Gouvernement, sauf si ce dernier décide de déclencher rapidement la procédure prévue à l’article 49.3 de la Constitution, de se positionner « au banc » sur ces sujets importants.

Comment choisir le bon moment pour lancer la procédure du 49.3 de la constitution sur le projet de loi de finances ?

Après deux jours d’examen du projet de budget (PLF) en commission et plusieurs défaites, la majorité
présidentielle est tentée de couper court rapidement en séance. Un poids lourd de la majorité résume à
Contexte : « Faire durer le plaisir je ne vois pas à quoi ça sert, on sera accusé de brutalité par principe ». La fatigue des troupes et le coût financier des votes perdus inquiètent. « On est déjà à plusieurs centaines de millions d’euros d’amendements ! », s’agaçait le 5 octobre un député Renaissance. À Bercy, la calculette tourne en temps réel pour évaluer la note des amendements adoptés contre l’avis du rapporteur général. En séance, le couperet de l’engagement de la responsabilité du Gouvernement pourrait tomber quand la note atteindra une certaine somme, suggèrent deux sources. Les votes sur les superprofits et la suppression de la CVAE ont été scrutés avec soin – dans les deux cas, LR a sauvé la mise face à la gauche. « Si on arrive à avoir un texte qui tient la route les débats dureront, mais si ça part en “live”, il faudra utiliser rapidement le 49 alinéa 3 », confirme un député de la majorité. Pour le moment, son groupe ne sait même pas s’il va voter le texte en commission tant il a été modifié par l’opposition. « L’enjeu est de qualifier l’obstruction pour pouvoir mettre d’accord tout le monde sur le fait qu’“on ne peut plus continuer” », théorise une source gouvernementale. « LR et le PS qui nous plantent sur la loi
de programmation en commission, c’est lunaire, c’est de l’obstruction », affirme déjà le député Charles Sitzenstuhl (Renaissance). Le rejet de l’article liminaire du PLF, comme cela a été le cas en commission, pourrait d’emblée constituer un casus belli.

Source : Contexte


Projet de loi de programmation des finances publiques : le Gouvernement essuie un premier échec à
l’Assemblée


La loi de programmation des finances publiques a été rejetée mardi 4 octobre par la commission des Finances de l’Assemblée, toutes les oppositions s’étant coalisées contre le texte. Toutes les oppositions présentes se sont liguées contre ce texte, y compris les députés LR. Certains membres de la majorité espéraient au moins une abstention des élus de droite, mais ce ne fut pas le cas. Pour Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics : « la non-adoption de ce texte pourrait entraîner un retard, voire une non-attribution des fonds européens que nous recevons dans le cadre du plan de relance européen », expliquant qu’une loi de programmation faisait partie des prérequis demandés par l’UE. Cela augure d’un débat très compliqué pour l’exécutif sur son projet de budget pour 2023.

Budget : le gouvernement essuie un premier échec à l’Assemblée | Les Echos

Commentaire FEDOM : on peut noter que l’article 7 de ce projet de loi de programmation des finances publiques, dispose que « lorsqu’elles ont un caractère incitatif ou constituent une aide sectorielle, les dépenses fiscales instituées par un texte promulgué à compter du 1er janvier 2023 sont applicables par une durée précisée par le texte qui les institue et qui ne peut excéder 4 ans. Les dépenses fiscales ne peuvent être prorogées que pour une période maximale de quatre ans ».

L’Assemblée nationale limite la possibilité de faire varier les règles de l’assurance chômage à l’Outre-mer


Le débat sur le « projet de loi portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi » se poursuit en séance plénière à l’Assemblée Nationale. L’article 1 a été adopté en intégrant un amendement porté par le député de Guadeloupe (groupe LIOT) Olivier Serva qui précise que les nouvelles règles de l’assurance chômage pourront faire l’objet d’adaptations territoriales dans les collectivités ultramarines concernées.

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Voir également : Les députés d’Outre-mer plaident pour une gestion différenciée du chômage


« L’effort qui est fait en Guyane est gigantesque » selon le ministre des Outre-mer à l’Assemblée nationale

Le député de Guyane Jean-Victor Castor a interpellé Gérald Darmanin à l’Assemblée nationale sur l’inadaptation, selon lui, des mesures annoncées par le Gouvernement après les Assises de la sécurité à Cayenne. Jean-François Carenco lui a répondu en indiquant que « L’effort qui est fait en Guyane est gigantesque en matière de sécurité, pas seulement à l’aéroport de Cayenne, mais partout ».


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Débat au Sénat – Quelle place de l’outre-mer dans la stratégie maritime nationale ?


Mercredi 5 octobre 2022, dans l’après-midi, le Sénat a organisé un débat sur la place des Outre-mer dans la stratégie maritime nationale, à la demande de la délégation sénatoriale aux Outre-mer. Le débat a permis de revenir sur les temps fort du rapport d’information « Les Outre-mer au cœur de la stratégie maritime nationale » de la délégation et sur les quarante recommandations formulées par ses membres. Dans le cadre de ce débat, les sénateurs ont présenté leur point de vue sur ce sujet, les principaux constats dressés dans le rapport et les propositions pour y répondre, à travers une séquence de questions-réponses avec le Gouvernement, en présence de Jean-François CARENCO, ministre délégué chargé des Outre-mer.
A cette occasion, le ministre a notamment évoqué les règles imposées par la commission européenne sur les aides au renouvellement des flottes maritimes, en indiquant qu’il avait écrit à la commission pour demander une dérogation qui doit être examinée par le conseil scientifique de la commission européenne au mois de novembre.


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Sénat – Le sénateur Thani » tente de sécuriser » les annonces du ministre de la Justice


Interpellé par le sénateur de Mayotte (renaissance) Thani Mohamed Soilihi lors d’échanges sur les états généraux de la justice au Sénat, sur plusieurs déficits perturbant l’activité judiciaire à Mayotte, le Garde des Sceaux réitérait les promesses qu’il avait faites à Mayotte, dont la création d’une « Task force ».


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Sénat – Audition de Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des Outre-mer


La délégation aux Outre-mer du Sénat recevait pour la première fois de la législature jeudi 6 octobre le ministre chargé des outre-mer. L’occasion pour Jean-François Carenco de préciser aux sénateurs sa feuille de route et d’apporter des premières réponses aux nombreuses questions des membres de la délégation aux Outre-mer.


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VIE DES TERRITOIRES

Polynésie française – Delta Airlines desservira la Polynésie à compter de décembre 2022


Lors d’un conseil des ministres extraordinaire qui s’est tenu le lundi 3 octobre, le Gouvernement a rendu un avis favorable à la demande de la compagnie américaine Delta Airlines de desservir la Polynésie, uniquement pour la saison IATA Hiver 2022-2023 conformément à la demande de la compagnie.


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Polynésie française – La taxe à 1 000% démontée à Paris


Le Conseil d’État a examiné vendredi dernier les 11 recours déposés contre la loi du Pays majorant de 1 000 à 2 000% les taxes d’enregistrement pour l’achat des biens immobiliers par les résidents de moins de 10 ans en Polynésie française. La rapporteur publique a estimé dans ses conclusions que la rupture d’égalité devant la loi était caractérisée et elle a demandé l’annulation des dispositions phares de la loi sur la durée de résidence. La décision de justice est attendue sous deux à trois semaines.


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Polynésie française – Le CRIOBE de Moorea bientôt hub scientifique international


Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement(CRIOBE) a pour ambition de faire évoluer sa structure vers un centre d’accueil international. La première étape de ce projet a débuté la semaine dernière avec le lancement de la construction de nouveaux hébergements qui seront prêts en mai 2023. S’en suivra la construction d’infrastructures modernes avec laboratoires et bureaux afin accueillir des chercheurs internationaux ainsi que de jeunes entreprises en phase de développement.


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Nouvelle-Calédonie – La croisière ne reprendra finalement qu’en novembre à Lifou


Malgré l’annonce du Gouvernement de la reprise des croisières dans le pays à Nouméa, les 4-5 octobre, puis à Lifou le 6 octobre, la grande chefferie du district de Wetr a finalement décidé d’annuler cette escale.


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Voir également : Un navire de croisière en escale en Nouvelle-Calédonie pour la première fois depuis la pandémie
Mais aussi : La Calédonie se prépare à taxer le tourisme de croisière

 

Nouvelle-Calédonie – Frais bancaires : Calédoniens et Métropolitains toujours pas égaux

« Une fois encore le consommateur calédonien ne pourra pas bénéficier des mêmes mesures de protection que le consommateur métropolitain », déplore l’UFC Nouvelle-Calédonie.


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Nouvelle-Calédonie – L’Observatoire du numérique disparaît


Depuis son origine, l’Observatoire a contribué à l’élaboration de nombreux travaux, qui ont appuyé le
développement du numérique en Nouvelle-Calédonie, comme la création des premiers indicateurs relatifs au secteur en Nouvelle-Calédonie, la publication de deux livres blancs autour de la filière numérique calédonienne ou encore l’organisation du premier Hackathon. Mais cette association loi 1901 a été dissoute en raison, notamment « des difficultés financières éprouvées par l’organisme depuis l’exercice 2015 et la structuration de l’écosystème du numérique. » L’ensemble des productions de l’Observatoire resteront accessibles via le site de l’association https://observatoire-numerique.nc et seront progressivement transférées, avec leurs fichiers sources, sur la plateforme open data du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie https://data.gouv.nc/, avant la fermeture du site.


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Saint-Martin – Plan pluriannuel de l’énergie : ambition 25% d’énergie verte


Représentants de la Collectivité, de l’État et d’EDF étaient réunis à la préfecture mardi 4 octobre pour signer la lettre d’intention du Plan pluriannuel de l’énergie qui sera acté en 2024 pour une durée de huit ans. Solaire, biomasse, éolien : toutes les pistes seront étudiées pour tendre vers un mix énergétique avec 25% d’électricité verte.


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Saint-Pierre et Miquelon – Vers davantage d’échanges entre Saint-Pierre et Miquelon et l’Acadie ?


La visite de la délégation de la Société Nationale de l’Acadie s’est poursuivie dans l’archipel. Les membres de la SNA ont pu visiter le territoire, rencontrer les élus et échanger avec des professionnels sur diverses thématiques, avant l’assemblée générale, organisée pour la première fois en dehors du Canada.


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Mayotte – Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux réagit à l’impact de l’insécurité sur l’économie mahoraise


« Face à l’insécurité grandissante à Mayotte, le Mouvement des entreprises de France et le Comité des Outre-mer du Mouvement des entreprises de France, souhaitent exprimer leur plein soutien aux habitants, salariés et chefs d’entreprises du territoire », déclare en préambule d’une lettre ouverte, Geoffroy Roux de Bézieux, cosignée par les coprésidents du Medef Outre-mer.


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La Réunion – Solaire, éolien, biomasse, hydrogène : la Région et l’AFD s’engagent pour un mix énergétique plus vert


Mercredi 5 octobre dernier, la Région et l’AFD (Agence française de Développement) ont signé une convention pour le financement d’un plan de généralisation du solaire, de l’éolien, de la biomasse, ainsi que la production d’hydrogène. Un premier chèque de 150 000€ sera débloqué pour l’établissement de ce plan qui vise l’autonomie énergétique de l’île d’ici 2030.


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RAPPORTS, ETUDES, AVIS, JURISPRUDENCES

Baisse historique de la population en Nouvelle-Calédonie, en pénurie de main-d’œuvre, selon l’ISEE


La population de l’archipel du Pacifique sud est passée au 1er janvier sous la barre des 270 000 habitants, en baisse depuis deux années consécutives (-330 personnes en 2020 et -1050 en 2021), selon l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee) de Nouvelle-Calédonie qui assure que c’est une situation totalement inédite pour le territoire. Les départs sont la principale cause de ce recul : 2999 en 2021 et 2782 l’année précédente. En conséquence, le solde migratoire ne compense plus la baisse de la natalité, amorcée dans les années 1980. Une dynamique déjà constatée lors du recensement de 2019, qui faisait état de 13 000 départs depuis le précédent recensement en 2014. Pour le MEDEF NC, le coût de ces départs en 2021 serait estimé à 30 milliards de francs Pacifique (252 millions d’euros), soit 3% du PIB, avec également des conséquences délétères sur les comptes sociaux déjà dans le rouge.


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« La montée des incertitudes pèse sur la situation économique calédonienne » selon l’IEOM


L’Indicateur du Climat des Affaires (ICA), qui résume l’opinion des chefs d’entreprises interrogés sur la
conjoncture, perd 3,1 points au 2ème trimestre pour s’établir à 107,0, toujours au-dessus de sa moyenne de longue période. Ce léger repli pourrait constituer un tournant après deux trimestres de forte progression (respectivement +11 pts et + 9 pts au 4e trimestre 2021 et au 1er trimestre 2022).


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La Réunion – L’accès à l’emploi des natifs de La Réunion 21 points en dessous de celui des natifs de France


Dans le numéro d’analyse INSEE paru lundi 3 octobre, il est indiqué qu’entre 1990 et 2018, l’accès à l’emploi progresse nettement pour les personnes nées à La Réunion, en lien avec la forte élévation de leur niveau de formation. Ils accèdent aussi plus souvent à des postes de cadres ou de professions intermédiaires. « Cependant, leur taux d’emploi reste inférieur à celui des natifs de l’Hexagone. Pour ces derniers, le taux d’emploi stagne, tandis qu’il recule pour les natifs de la zone océan Indien proche de La Réunion (Mayotte, Madagascar, Maurice, Comores) », indique la publication de l’INSEE.


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Voir également : Taux d’emploi à La Réunion selon le lieu de naissance : natifs de La Réunion loin derrière ceux de France
Voir le rapport


« Redonner du souffle au préfet de département » selon le Sénat


La délégation aux collectivités territoriales du Sénat a rendu son rapport d’information sur l’action de l’Etat dans les territoires le 29 septembre. Elle constate que les multiples réformes mises en œuvre depuis quinze ans ont conduit à des services déconcentrés moins efficaces, au détriment des élus et des usagers. Elle appelle à une clarification et à une réorganisation de l’Etat territorial.


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VIE DE LA FEDOM

Entre retour au pays et développement des territoires, le télétravail total gagne les Outre-mer


Démocratisé par les confinements successifs, le télétravail à 100%, ou « full remote », séduit de plus en plus
d’ultramarins. Les entreprises et territoires y trouvent un moyen d’attirer les travailleurs qualifiés, tandis que les salariés peuvent (re)découvrir les Outre-mer. Invité par la Première à réagir sur cette problématique, Le Président de la FEDOM, Hervé Mariton, livre son analyse de ce phénomène et des opportunités qu’il présente.


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La deuxième édition des Assises Economiques des Outre-mer sur le thème « Entreprendre ensemble »
aura lieu le 6 décembre 2022


Pour la seconde année consécutive, le groupe Ouest-France, le Marin/Infomer et Ilago, en partenariat avec la FEDOM et le Cluster maritime français, et avec le soutien du ministère chargé des Outre-mer, organisent les Assises Économiques des Outre-mer. Elles auront lieu le mardi 6 décembre. Cette journée vise à rassembler les acteurs économiques des 12 territoires français d’Outre-mer. Durant une journée, 100% digitale, la rédaction de Ouest-France proposera des témoignages et des débats entre entrepreneurs, élus, chercheurs…


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ADHERENTS

Les produits polynésiens à la conquête de Seattle


Les produits polynésiens peuvent-ils se faire une place sur le marché américain ? Et en particulier dans les
quartiers huppés de Seattle ? C’est le pari de la compagnie aérienne internationale Air Tahiti Nui, qui organise cette semaine des rencontres entre les entrepreneurs américains et ceux du fenua, le Business forum de Seattle. L’ouverture de la ligne Seattle – Tahiti est l’occasion pour les professionnels d’étendre leur marché aux États-Unis, dont est issue une majorité de touristes au fenua. “On rencontre des professionnels de la restauration, de l’agro-alimentaire, de la gastronomie… qui sont intéressés par notre vanille” déclare Laiza Vongey, responsable de la promotion de la Vanille de Tahiti.

Les produits polynésiens à la conquête de Seattle • TNTV Tahiti Nui Télévision

Air Tahiti desservira Ua Pou et Ua Huka (Marquises) à partir du 14 novembre

Le Conseil des ministres a approuvé par arrêté, le choix du délégataire et le contrat de délégation de service public (DSP) du transport aérien interinsulaire des îles Marquises en Polynésie française.


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Pôle emploi présente un nouveau dispositif pour faciliter le recrutement à La Réunion


Pour faire face aux difficultés de recrutement, Pôle Emploi propose de nouveaux outils. Hier après-midi, Pôle emploi Réunion a réalisé un atelier de présentation de la plateforme « La bonne compétence pro » lors de la Commission emploi « Recruter autrement » organisée par le Medef Réunion en présence de l’APEC.


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CCI des Iles de Guadeloupe : un séminaire pour le financement des entreprises dans un contexte de crise


Mercredi 5 octobre se tenait à la CCI un séminaire, organisé par le cabinet administrateur judiciaire AJAssociés Guadeloupe, pour aider au financement des entreprises dans un contexte de crise.


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PARTENAIRES

Transitions : quels modèles de développement pour les Outre-mer ?


Dans le cadre des Journées économiques des Outre-mer du 11 au 13 octobre à Paris, l’AFD organise sa 7ème conférence Outre-mer, avec l’appui des membres du partenariat CEROM. Pour l’occasion, Outremers360 vous propose une interview croisée de Thomas Mélonio, directeur exécutif Innovation, stratégie et recherche à l’AFD, et Charles Trottmann, directeur du département Trois océans à l’AFD. Le Président de la FEDOM interviendra à cette occasion.


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Le RSMA Réunion fait sa tournée


Le RSMA est en tournée dans les 4 coins de l’île avec un intérêt particulier pour les jeunes âgés de 17 à 25 ans. Depuis le 3 octobre, la caravane du RSMA va à leur rencontre pour présenter les opportunités militaires et offres de formation du régiment.


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