LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATION DE LA FEDOM N°609 – Lundi 3 février 2025

L’ÉDITO

Hervé MARITON
Président de la FEDOM

               L’Institut Choiseul promeut régulièrement les talents de l’avenir. Il vient de publier une liste de 40 talents d’Outre-mer, de moins de 40 ans, qui « façonnent l’avenir ». Un beau message d’optimisme dans un contexte économique ultramarin trop souvent décrié et déprimé. Merci à l’Institut Choiseul, auquel s’est associée la BRED, d’avoir pris cette initiative. Je souhaite qu’elle soit entendue des milieux économiques, en France et dans le monde, comme des pouvoirs publics. Et que ces talents poursuivent la voie de la réussite !

               Il est vrai, notre dernière mission en Martinique avait été marquée par deux réalités contradictoires. D’une part des projets, des financements dans une chaîne toujours plus perfectible mais qui témoigne d’une volonté et d’une capacité d’aller de l’avant. D’autre part des propos politiques, tant localement que nationalement, négatifs, infondés, et parfois, lorsque le responsable d’un de nos membres est insulté, inacceptables et condamnables (toute notre amitié Jean-Yves…).

               Des clarifications sont évidemment nécessaires. Les « 40 talents » de Choiseul ne pourront vraiment s’épanouir que si chacun, dans les territoires, à Paris, mesure l’importance de l’économie, des entreprises et contribue au climat de confiance nécessaire.

               Enfin, la France a un budget. Cela permet d’avancer sur plusieurs sujets importants. Vient bientôt le vote sur la loi de financement de la Sécurité sociale. Nous nous souvenons du débat, l’automne dernier, sur la LODEOM, dans lequel la mobilisation de la Fedom avait été très efficace. Espérons une bonne conclusion à cette saison budgétaire qui n’aura que trop duré.

DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT

A Mayotte, Manuel Valls estime le coût de la reconstruction « au-dessus du milliard d’euros »

Le coût de la reconstruction après le passage, le 14 décembre, du dévastateur cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte est estimé « sans doute au-dessus du milliard » d’euros, a annoncé Manuel Valls à l’AFP, vendredi 31 janvier.

En visite à Mayotte en fin de semaine dernière, le ministre des Outre-mer a souligné l’importance des dégâts constatés sur les « établissements publics, scolaires, mairies », mais aussi « évidemment tout ce qui concerne l’économie ou l’agriculture ».

En revanche, le fonds d’urgence pour les Mahorais qui ne sont pas assurés, soit 90% de la population, évoqué dans un premier temps par Emmanuel Macron, ne devrait pas voir le jour. Il devrait être remplacé par des prêts garantis par l’Etat à taux zéro durant cinq ans. « On est en train de mettre en place ce dispositif, tout cela doit être voté dans la loi de finance, y compris les fonds prévus pour les communes pour les aider à reconstruire leurs équipements publics », a précisé le ministre des Outre-mer, qui reconnaît qu’il est « difficile de distribuer directement de l’argent, mais je pense que ce prêt sera supportable par tout le monde, surtout quand il s’agit de reconstruire son habitat ». Le budget 2025 devrait permettre également à la filière agricole mahoraise de bénéficier « d’un soutien de 15 millions d’euros ». Le ministre l’assure : les fonds européens sont mobilisés « pour ne laisser s’échapper aucun euro qui pourrait être bon pour Mayotte ».

Voir également : A Mayotte, Manuel Valls estime le coût de la reconstruction « au-dessus du milliard d’euros » ainsi que https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/loi-d-urgence-prets-garantis-couts-le-ministre-des-outre-mer-manuel-valls-fait-le-point-sur-la-reconstruction-de-mayotte-1558264.html

Loi d’urgence, prêts garantis, coûts : le ministre des Outre-mer Manuel Valls fait le point sur la reconstruction de Mayotte

Les territoires ultramarins engagés dans « le Relais des Outre-mer » pour célébrer l’Année de la Mer

Le président de la République a souhaité que 2025 soit l’Année de la Mer. Pendant 12 mois, des événements seront organisés pour valoriser les écosystèmes maritimes et sensibiliser aux enjeux environnementaux, économiques et culturels qui les traversent. Ainsi chaque mois, le Relais des Outre-mer mettra à l’honneur un territoire ultramarin à travers un événement-phare qui permettra de souligner l’importance du rapport à la mer des habitants de ces territoires, la richesse de leurs cultures et de leur patrimoine ainsi que les enjeux de préservation de leurs espaces maritimes. Il s’agit aussi pour les Outre-mer de préparer la 3ème Conférence sur l’Océan, prévue en juin à Nice.

DU CÔTÉ DU PARLEMENT

Examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte au Sénat

Après son adoption par l’Assemblée nationale le 22 janvier, le projet de loi d’urgence pour Mayotte a été examiné par la commission des Affaires économiques du Sénat mercredi dernier. Dans la foulée, Micheline Jacques, rapporteure au fond, Isabelle Florennes et Christine Bonfanti-Dossat, rapporteures pour avis, ont présenté à la presse leurs conclusions pour expliquer comment le Sénat examine ce texte et quels en sont ses apports. Les rapporteures ont notamment confirmé que l’article 10 du projet loi qui habilitait le Gouvernement à légiférer par ordonnance pour adapter des règles relatives à l’expropriation pour « cause d’utilité publique », également retiré du projet par l’Assemblée nationale, ne sera pas réintroduit au Sénat. « Même si nous partagions l’idée initiale du texte pour intervenir de façon urgente sur le foncier, nous avons aussi entendu les craintes », a déclaré Isabelle Florennes. « Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, il faut reconstruire mieux en adaptant les outils aux réalités de Mayotte », a conclu Micheline Jacques.

COMMENTAIRE FEDOM :

Dans le cadre de l’examen en séance publique du projet de loi d’urgence pour Mayotte au Sénat, la FEDOM a adressé aux sénateurs en fin de semaine dernière une proposition d’amendement à l’article 18 portant sur le dispositif de suspension du paiement des cotisations sociales patronales afin de préserver les grands équilibres du dispositif travaillé par l’Assemblée nationale.

Pour mémoire, s’inspirant des dispositifs exceptionnels mis en place à la suite du cyclone Irma à Saint-Martin en 2017 et dans le cadre de la crise COVID en 2019, la FEDOM avait proposé à l’Assemblée nationale une réécriture de l’article 18 initial proposé par le Gouvernement afin :

  • d’étendre au 31 décembre 2025 (le gouvernement proposait initialement le 31 mars 2025) la suspension automatique de l’obligation de paiement des cotisations et contributions sociales des cotisants jusqu’au 31 mars 2025 et d’ajouter la prorogation possible cette mesure par décret jusqu’au 31 décembre 2026 si la situation économique et financière des cotisants le justifie ;
  • d’ajouter la possibilité aux cotisants de conclure des plans d’apurement des dettes sociales sur une durée de 60 mois avec possibilité d’abandon de la totalité des pénalités et majorations de retard pour les dettes apurées selon l’échéancier qu’il prévoit ;
  • d’ajouter la possibilité d’abandon partiel ou total des créances de cotisations et contributions sociales patronales dues au titre des rémunérations versées pendant la période comprise entre le 14 décembre 2024 et le 31 décembre 2025.

La rapporteure du texte à l’Assemblée nationale, la députée de Mayotte Estelle Youssouffa, avait porté un amendement reprenant nos propositions, adopté par la chambre des députés.  

Toutefois, lors de l’examen du texte en commission au Sénat la semaine dernière, un amendement porté par la rapporteure Christine Bonfanti-Dossat pour avis au nom de la commission des affaires sociales, et adopté en commission, a ramené la période de suspension de droit des cotisations sociales au 31 mars 2025 au motif « qu’une telle durée n’est pas compatible avec le caractère d’urgence du projet de loi. ».

Nous considérons que revenir sur cette échéance envoie un message négatif aux acteurs économiques de l’archipel et fait peser sur eux une épée de Damoclès alors que d’évidence, de nombreuses entreprises ne se relèveront pas d’ici au mois de mars. De surcroit, cette modification apportée en commission fragilise sur le plan juridique la possibilité de conclure des plans d’apurement des dettes (mesure qui relève de la loi), seuls aptes à assainir de manière pérenne la situation des entreprises. Enfin, contrairement à ce que sous-entend l’amendement CE76, l’enjeu premier est bien de suspendre le paiement des cotisations sociales et non d’en exonérer de manière automatique tous les acteurs économiques mahorais. Les abandons de créances qui seraient accordés (ou pas) sur cette base se feraient sur appréciation du cas de l’espèce. Aussi, le cout évoqué de la mesure dans l’exposé de motifs de l’amendement adopté en commission – 250 millions d’euros – n’est pas réaliste.

Plus que jamais, les entreprises de Mayotte ont besoin de visibilité et de dispositifs calibrés, répondant aux besoins. C’est la raison pour laquelle la FEDOM a proposé aux sénateurs pour la séance publique de porter un amendement visant à rétablir la date du 31 décembre 2025 avec possibilité de prorogation par décret jusqu’au 31 décembre 2026 si la situation économique et financière des cotisants le justifie.

Au nom des organisations économiques et des entreprises mahoraises, nous remercions par avance le Sénat et le Gouvernement des suites favorables qui seront données.

Comment maintenir les « forces vives » en Outre-mer ? Les pistes d’un rapport de la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale

Dans un rapport d’information en conclusion des travaux d’une mission d’information sur la situation démographique des outre-mer et le maintien des forces vives dans ces territoires, réalisé par les députés Elie Califer, Mikaele Seo et Jiovanny William, la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale s’inquiète du départ des jeunes dans bon nombre de ces onze territoires. Formulant une cinquantaine de propositions, les députés entendent notamment « faire émerger une élite administrative locale ».

Nicolas Metzdorf interpelle l’Union européenne pour lutter contre les ingérences de l’Azerbaïdjan

Le député de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf a déposé, avec le soutien de son groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, une proposition de résolution européenne visant à condamner fermement les ingérences répétées de l’Azerbaïdjan dans les affaires politiques de la Nouvelle-Calédonie et de la France. On peut notamment relever que la proposition de résolution « invite le Gouvernement à renforcer les mesures de surveillance et de prévention contre les ingérences étrangères, en particulier en matière de cybersécurité et de lutte contre la désinformation ; invite les institutions européennes, et en particulier la Commission européenne, à renforcer les actions du Service européen d’action extérieur pour lutter contre les ingérences de l’Azerbaïdjan ».

Sénat – Auditions sur la vie chère outre-mer : ACCDOM, AMF et OPMR le 30 janvier 2025

Dans le cadre du rapport d’information sur la lutte contre la vie chère dans les Outre-mer ; l’Association des communes et collectivités d’outre-mer (ACCDOM) et l’Association des maires de France (AMF) ont été auditionnées par le Sénat ici.

Les enjeux autour de la desserte maritime de Saint-Pierre et Miquelon s’invitent au Sénat

La question du fret maritime de Saint-Pierre et Miquelon s’est invitée dans une proposition de loi plus générale portant adaptation diverses dispositions d’adaptation du droit des outre-mer déposée au Sénat fin novembre 2024. En effet, l’article 36 de cette PPL « propose d’habiliter le conseil territorial à fixer des règles spécifiques en matière de transport maritime de biens ».

Cette disposition ne suscite pas l’adhésion unanime des différentes forces politiques et forces vives de l’Archipel. La présidente de la chambre de commerce du territoire, Delphine Dagort, appelle à la prudence, elle indique « qu’on peut discuter de tout, mais c’est une question de coût. Il ne faut pas que la population voit les prix augmenter parce qu’on change de schéma. Ça, ça ne sera pas envisageable ».

Mayotte : la proposition de loi pour restreindre le droit du sol, présentée par les députés LR, adoptée en commission des lois

La commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté mercredi dernier la proposition de loi visant à « renforcer les conditions d’accès à la nationalité française à Mayotte », présentée par le député (LR) Philippe Gosselin. Le texte sera le premier à être examiné, ce jeudi, lors de la journée d’initiative parlementaire du groupe LR.

« Où sont les milliards nécessaires pour Mayotte ? » : Manuel Valls interpellé à l’Assemblée nationale sur la reconstruction du département

À l’occasion des questions au Gouvernement ce mercredi 29 janvier à l’Assemblée nationale, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a été interrogé par la députée (LIOT) de Mayotte Estelle Youssoufa sur les financements alloués à la reconstruction de Mayotte, plus d’un mois après le passage du cyclone Chido.

« Il y a une mission inter-inspection qui est en train d’achever l’évaluation des coûts et nous aurons sans doute les résultats en fin de semaine » a répondu Manuel Valls. « J’en prends l’engagement, comme nous l’avons fait pour la Nouvelle-Calédonie il y a plusieurs mois : l’État, sur le financement, sera au rendez-vous de la reconstruction de Mayotte »,a-t-il ajouté.   

Tribune libre d’Audrey Bélim « Justice pour nos agriculteurs : 8 millions d’euros pour le régime spécifique d’approvisionnement »

Attendu depuis une décennie maintenant, le Sénat au PLF 2025 il y a quelques jours amendement abondant le Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA) de 8 millions d’euros, dont 5 millions pour La Réunion. Pour rappel, le RSA est un dispositif crucial. Il compense les surcoûts liés à l’éloignement des Outre-mer pour importer des matières premières pour l’alimentation animale. Son maintien au même niveau depuis plus de 10 ans, conjuguée à la forte inflation actuelle, mettait en péril l’existence des filières agricoles ultramarines.

Pour la sénatrice, il s’agit d « Un vote transpartisan que nous sommes allées chercher avec les dents » !

DU CÔTÉ DE L’UNION EUROPÉENNE

La compétitivité européenne passera par « un effort de simplification sans précédent », prévient Ursula von der Leyen

La « boussole pour la compétitivité » présentée ce 29 janvier confirme que le « paquet omnibus » (initiative législative qui regroupe plusieurs modifications ou révisions de textes existants sous une seule et même proposition) attendu fin février ne sera que le premier d’une « série » d’initiatives visant à simplifier la législation européenne. La commission européenne présente cela comme la « première initiative majeure de ce nouveau mandat ». « Les entreprises européennes nous signalent très clairement qu’il y a trop de complexité, […] que les procédures administratives sont trop lourdes et que nous devons réduire la bureaucratie », a justifié la présidente de la Commission. Elle a souligné que cet « effort sans précédent » toucherait « tous les secteurs ». La première proposition « omnibus », prévue pour le 26 février, devrait se concentrer sur le reporting extrafinancier, le devoir de vigilance des entreprises et la taxonomie. La Commission a déjà d’autres législations dans le viseur, dont le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM). Un deuxième « omnibus » pourrait être présenté dès l’automne. Cette série d’initiatives doit permettre de réduire la charge administrative de 25 % pour les entreprises et de 35 % pour les PME d’ici à la fin du mandat, a rappelé Ursula von der Leyen. Selon elle, l’atteinte de cet objectif soulagerait le secteur privé à hauteur de 37,5 milliards d’euros d’ici à 2029.

Source : Contexte

Ursula von der Leyen veut des aides d’État « plus rapides et plus flexibles »

Un nouveau cadre européen pour les aides d’État sera présenté au printemps, a annoncé la Commission européenne ce 29 janvier. Les grandes lignes seront esquissées dans le pacte pour une industrie propre, attendu fin février. L’objectif est de simplifier et de mieux cibler les aides d’État afin d’ «encourager les investissements en faveur de la décarbonation ». Une source à la Commission explique que les nouvelles règles s’inscriront dans le prolongement de l’encadrement temporaire adopté en réaction à la crise du Covid pour faciliter le recours aux aides d’État. En conférence de presse, Ursula von der Leyen a plaidé en faveur d’un système « plus rapide et plus flexible ». Alors que le recours aux aides d’État est régulièrement associé à un risque de distorsion de concurrence au sein du marché unique, la présidente de la Commission a appelé à changer d’échelle : « Nous allons améliorer les règles […] de manière à ne pas considérer uniquement les conditions de concurrence au sein de l’Union européenne et à prendre davantage en compte l’échelle mondiale. » Une allusion aux subventions massives déployées aux États-Unis ou en Chine, décrypte la même source interne à la Commission.

Source : Contexte

VIE DES TERRITOIRES

« Vie chère dans les Outre-mer : une proposition de loi socialiste qui va détruire les économies ultra-marines ? »

Michel Taube revient sur la proposition de loi déposée par Béatrice Bellay et le groupe socialiste de l’Assemblée Nationale intitulée « prendre des mesures d’urgence contre la vie chère et réguler la concentration des acteurs économiques dans les territoires d’outre-mer ». Adoptée par les députés en première lecture il y a quelques jours, la proposition de texte législatif prétend notamment réguler les prix et réduire les phénomènes de concentration économique. Pourtant, « au lieu d’apporter une réponse structurelle et cohérente aux problèmes réels des territoires ultramarins, ce texte s’apparente davantage à une attaque ciblée contre les entreprises locales, à une manœuvre populiste et à des mesures socialistes, au détriment de solutions concertées et efficaces. » selon Michel Taube.

La Réunion – Inflation, transparence, BQP 2025 : ce qu’il faut retenir de l’avis de l’Observatoire des prix de La Réunion

Pour sa première assemblée plénière de l’année, l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) a livré son avis sur l’évolution des prix des biens de consommation achetés à La Réunion en 2024, en pointant à nouveau le manque de transparence sur certains produits.

Lire également : Observatoire des prix et des marges : « quand un produit coûte 100 euros dans l’Hexagone, il coûte 179 euros à La Réunion »

Mayotte – l’hôtellerie-restauration tente de se remettre à flot après Chido

Depuis son local, Julien Bisson fait le point sur les commandes en cours : « On fournit actuellement 100 à 200 repas pour les gendarmes, en attendant de rebondir », lance le gérant du restaurant Lapouz Noz, en Petite-Terre à Mayotte. Pour l’instant, son établissement ne peut rouvrir.

Stockage d’électricité : six projets retenus pour la Martinique et La Réunion

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié, le 24 janvier, la liste des six projets de stockage d’électricité retenus pour la Martinique et La Réunion dans le cadre du guichet mis en place en mai 2023. Ils seront mis en service entre 2025 et 2027. Trois projets se situent en Martinique et sont portés par Corsica Sole, à Ducos (puissance de 5 MW et capacité moyenne de 6 MWh), à Rivière-Salée (5 MW, 11 MWh) et à Fort-de-France (5 MW et 11 MWh). Les trois projets réunionnais sont portés par EDF Renouvelables pour le projet de Sainte-Marie (5 MW et 13 MWh), Akuo pour celui de Saint-Paul (9,5 MW et 14 MWh) et CorexSolar pour celui de Saint-Leu (6 MW et 11 MWh).

Martinique – l’indivision demeure « un obstacle majeur » selon l’Observatoire du foncier de la Martinique

L’Observatoire du foncier de la Martinique (dépendant de la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) a publié récemment une étude approfondie qui analyse les indicateurs clés du marché foncier de ce territoire pour l’année 2024. En s’appuyant sur des données actualisées, le document fournit des informations détaillées concernant, entre autres, la densité de logements, la répartition de la propriété, les prix immobiliers et la complexité liée à l’indivision. Ces éléments permettent de mieux cerner les enjeux des dynamiques actuelles et d’éclairer les choix politiques en matière d’aménagement durable.

Ary Chalus déroule les priorités de la Guadeloupe au vice-président de la Commission européenne Stéphane Séjourné

Dans la continuité de son déplacement au Parlement européen de Strasbourg, le président du Conseil régional de Guadeloupe Ary Chalus s’est entretenu vendredi 24 janvier avec Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire en charge de la prospérité et de l’industrie propre.

VIE DES ADHERENTS

Pascal De Izaguirre, PDG de Corsair : « Les Ultramarins n’échapperont pas » à la taxe Chirac

Lors du forum « Les Outre-mer aux avant-postes » organisé par Le Point, le PDG de la compagnie aérienne Corsair n’a pas mâché ses mots au sujet de « la taxe Chirac ».

Orange lance un SafetyTruck à Mayotte pour une « connectivité solidaire et mobile »

Orange déploie son tout premier SafetyTruck à Mayotte, un dispositif conçu pour offrir une connectivité Wi-Fi gratuite et nomade dans les zones isolées ou touchées par des catastrophes naturelles. Ce projet, développé en collaboration avec Orange Innovation, vise à renforcer l’accès numérique sur l’archipel, tout en répondant à des besoins essentiels.

Bruno Blandin :  » L’avenir de la Guadeloupe appartient aux Guadeloupéens »

Le président de l’UDE-MEDEF Guadeloupe, Bruno Blandin, a présenté ses vœux pour l’année 2025 lors d’une Garden Party réunissant un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels samedi 25 janvier.

Lire également : Guadeloupe : Diversification économique, Intelligence Artificielle, lutte contre l’émigration de la jeunesse, les défis pour 2025 de l’UDE-MEDEF | Outremers360

Vie chère : GBH contre-attaque et porte plainte contre X pour dénonciation calomnieuse

Dans un communiqué publié mardi dernier, le Groupe Bernard Hayot annonce porter plainte contre X pour dénonciation calomnieuse.

Trois associations s’unissent pour les Vœux 2025 : “Unité et collaboration pour un avenir entrepreneurial en Martinique”

Mardi 28 janvier, une cérémonie de vœux inédite a eu lieu à la Tour Lumina à Fort-de-France, réunissant trois grandes associations de la Martinique : Contact-Entreprises, Réseau Entreprendre Martinique et Entreprises & Environnement. Ce moment de partage a été marqué par des discours de leurs présidents, respectivement Jean-Yves Bonnaire, Jean-Max Léonard et Stephane Abramovici, sur l’importance de l’unité, de l’innovation durable et de la solidarité entrepreneuriale pour construire un avenir prospère pour la Martinique.

Les transitions au cœur des premières Rencontres de l’Outre-mer d’Action Logement, organisées en Guadeloupe

Les 11 et 12 février prochains, le groupe Action Logement organise les premières Rencontres de l’Outre-mer en Guadeloupe sur le thème des transitions (démographique, climatique, énergétique, numérique et socio-économique). Plusieurs séquences seront proposées : trophées de l’innovation, visites de terrains, ou encore débats.

CCIR : lancement d’un guichet unique pour les entreprises en difficulté

Éviter un cataclysme économique par tous les moyens. C’est le leitmotiv de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion pour 2025. Première action en ce sens : la création mi-février, d’un guichet unique pour soutenir les entreprises en difficulté.

Le CESC, la CCISM et l’Office de tourisme de Saint-Martin affichent « une vision commune »

Mercredi dernier, ce sont des vœux conjoints que les présidentes du CESC, de la CCISM et l’Office de tourisme de Saint-Martin ont présenté aux acteurs du territoire au Grand Case Beach Club. Avec trois mots pour symboliser cette vision commune : préconiser, pérenniser et promouvoir.

Le MEDEF Réunion présente sa feuille de route pour 2025

Le Medef Réunion a présenté sa feuille de route. Baptisée VIVRE 2025, elle vise à développer la consommation locale, la place des entreprises à l’international ou encore l’opportunité de faire de l’île un hub de l’intelligence artificielle dans l’océan Indien. Un ton positif malgré le contexte économique morose.

VIE DES PARTENAIRES

INTERVIEW. Baisse des taux d’intérêt et refinancement des banques dans la zone franc Pacifique : les explications d’Ivan Odonnat, Directeur général de l’IEOM

Le 26 décembre dernier, l’institut d’émission d’Outre-Mer (IEOM), en charge de la politique monétaire dans la zone du franc Pacifique, a annoncé une baisse de 25 points de base de ses taux d’intérêt directeurs. Le directeur général de l’IEOM revient plus en détail sur cette annonce.

Classement des 40 talents ultramarins de 40 ans et – qui contribuent à la dynamique et au rayonnement de nos territoires ultramarins 

Parce que Choiseul Magazine s’est également donné pour mission de mettre en lumière les talents qui sortent des sentiers battus, vous découvrirez dans cette première édition du Choiseul Outre-Mer, le Top 40 des jeunes dirigeants qui façonnent le futur des économies ultramarines. Ces leaders de 40 ans et moins ne se contentent pas d’incarner l’excellence locale : ils contribuent activement à la richesse de notre pays et portent haut les couleurs de la France à travers le monde. Un formidable atout pour notre nation, mais aussi une source d’inspiration pour construire l’avenir !

Principales interventions du forum « Les Outre-mer aux avant-postes 

Retrouvez les principales interventions de la 4ème édition du forum « Les Outre-mer aux avant-postes », organisé par le Point à la Maison de l’Océan à Paris ici et .

Budget 2025 : les professionnels de l’aérien craignent un retour de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avions

Dans un communiqué commun, la Fédération nationale de l’aérien et ses métiers (FNAM) et l’Union des aéroports français ont fait part de leurs inquiétudes sur un retour d’un projet de hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) évoqué par la nouvelle ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.

Bpifrance mobilisée pour les entreprises de Mayotte

Dans le contexte des récents événements ayant eu un impact important sur le tissu économique à Mayotte, gravement touché par le cyclone Chido, Bpifrance mobilise ses équipes, intègre le dispositif d’accompagnement des entreprises mis en place par l’Etat via le guichet unique et propose des solutions de financement adaptées, afin de soutenir les entreprises mahoraises touchées par cette catastrophe naturelle.

11ème édition des Talents de l’outre-mer

L’opération « Les Talents de l’Outre-mer » a été lancée en 2005. L’année 2025 sera donc celle du 20ème anniversaire de cet évènement et de la onzième édition de cet évènement.

L’appel à candidature pour cette édition est d’ores et déjà ouvert.

Tous les éléments d’information ici

VIE DE L’ULTRALAB

Cette semaine, le Think Tank Ultralab s’inquiète de la récurrence des crises dans nos Outre-mer et s’interroge sur la gouvernance de nos collectivités ultramarines avec une question simple : « Y-a-t-il des pilotes dans les avions ? ». Bonne lecture !

JOURNAL OFFICIEL

JORF du 29.01.2025

Décret n° 2025-72 du 28 janvier 2025 modifiant le décret n° 2022-968 du 30 juin 2022 relatif aux zones d’aide à finalité régionale et aux zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises pour la période 2022-2027

NOTICE :

Le décret complète l’annexe 3 et actualise l’annexe 4 au décret n° 2022-968 du 30 juin 2022 relatif aux zones d’aide à finalité régionale et aux zones d’aide à l’investissement des petites et moyennes entreprises pour la période 2022-2027. Il permet l’augmentation des taux plafonds de cumul d’aides à finalité régionale pour les investissements relevant du règlement (UE) 2024/795 du 29 février 2024 établissant la plateforme « Technologies stratégiques pour l’Europe » (STEP). Le calcul du montant maximal de l’aide en faveur des grands projets d’investissement relevant du règlement (UE) précité intègre ces taux d’intensité d’aide majorés. Par ailleurs, les seuils de notification sont actualisés en conséquence. Ce décret vise ainsi à soutenir les investissements tendant à adapter la base économique industrielle et technologique aux transitions écologique et numérique.