L’ÉDITO

Hervé MARITON
Président de la FEDOM
Le colloque « Régulation entre Outre-Mer : solution à la vie chère ou facteur d’aggravation ?», organisé par la Fedom en partenariat avec la Fondation Concorde, l’Université George Washington, le cabinet Tactics et le CESE a conduit à un constat clair, largement partagé. Ce constat est que le projet de loi de lutte contre la vie chère, en cours de débat au Parlement, est insuffisant. Et que la réponse doit être non dans l’ajout de contraintes, dans une logique d’administration de l’économie ; ce serait un contresens destructeur. Mais l’insuffisance relève de l’absence d’une vision forte de développement économique. La politique économique, dont les sociétés ultramarines ont besoin, n’est pas celle d’une résignation enveloppée de cautères relevant surtout de la communication mais d’une ambition structurelle adaptée à chaque territoire. La Fedom va travailler, avec ses adhérents, à formuler des propositions à l’horizon de 2027. Une loi de programmation de développement économique – surtout sa mise en œuvre – est indispensable au développement de l’activité et à l’amélioration des revenus. Une logique dynamique plutôt qu’une logique palliative.
DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT

Emmanuel Macron réunira les élus calédoniens le 16 janvier pour « poursuivre le dialogue » sur l’avenir du territoire
Dans un courrier aux élus locaux, le président de la République explique également vouloir « apporter des clarifications sur l’accord » de Bougival, signé en juillet, et dont le calendrier apparaît de plus en plus fragilisé.

Laurent Lenoble sera le nouveau conseiller Outre-mer à Matignon
Fort d’une expertise reconnue dans les territoires ultramarins, Laurent Lenoble devrait être prochainement nommé conseiller Outre-mer à Matignon selon nos informations, succédant ainsi à Mikaël Quimbert, récemment nommé Préfet et administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

Que faut-il retenir de ces trois jours de déplacements à Mayotte de la ministre des Outre-mer Naïma Moutchou ?
Durant sa visite, du samedi 13 au lundi 15 décembre, Naïma Moutchou l’a martelé : l’État est présent pour répondre aux enjeux de la reconstruction à Mayotte, un an après le passage du cyclone Chido. Si la ministre des Outre-mer a reconnu « des points de blocage », les acteurs rencontrés ont été plus loquaces sur leurs difficultés.
DU CÔTÉ DU PARLEMENT

Budget 2026 : députés et sénateurs échouent à trouver un compromis
La commission mixte paritaire, entre sept députés et sept sénateurs, sur le projet de loi de finances pour 2026 a vite tourné court ce 19 décembre. Le Gouvernement va donc devoir présenter dans les prochaines heures, en Conseil des ministres, un projet de loi de loi spéciale, pour reconduire temporairement le budget 2025 au 1er janvier 2026, en attendant l’adoption d’un projet de loi de finances en bonne et due forme. Roland Lescure, ministre de l’Économie et des finances, et Amélie de Montchalin, ministre des comptes publics, seront auditionnés dans la foulée par la commission des finances de l’Assemblée (21 h 30) et le lendemain matin (10 h30) par celle du Sénat. Le texte sera ensuite examiné dans les deux chambres le 23 décembre.

Nouvelle taxe sur les « alcools forts » : la filière du rhum réunionnais très préoccupée
Le projet de loi de finances 2026, qui comprend une nouvelle taxe sur les « alcools forts », suscite de vives inquiétudes au sein de la filière du rhum à La Réunion. Cette nouvelle taxe s’ajouterait à celles déjà existantes.

L’Assemblée adopte définitivement le PLFSS
L’Assemblée nationale a définitivement adopté ce mardi 16 décembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, premier texte budgétaire validé sans 49.3 depuis l’absence de majorité absolue dans l’hémicycle en 2022. Le Conseil constitutionnel a été saisi par le groupe la France insoumise.
COMMENTAIRE FEDOM :
Pour rappel, l’article 9 du PLFSS pour 2026 proposait, à compter du 1er janvier 2026, 350 millions d’euros d’amputation sur le dispositif spécifique de réduction de charges sociales patronales applicable outre-mer dit LODEOM par un recentrage des dispositifs sur les plus bas salaires.
En synthèse, les mesures proposées dans cet article 9 étaient les suivantes :
1. Pour les entreprises éligibles au barème dit de « compétitivité » (qui concerne tous les employeurs de moins de 11 salariés + les entreprises – sans restriction d’effectif – du secteur du BTP et des transports aérien et maritime) : l’exonération aurait désormais été totale jusqu’à 1,2 smic – contre 1,3 smic aujourd’hui – puis dégressive jusqu’à 1,6 smic – contre 2,2 smic actuellement.
2. Pour les entreprises éligibles au barème dit de « compétitivité renforcée » (qui concerne les employeurs des secteurs « prioritaires » de moins de 250 salariés et 50 millions de chiffre d’affaires : tourisme, y compris les activités de loisirs s’y rapportant, hôtellerie, agro nutrition, environnement, énergies renouvelables, agriculture, pêche, cultures marines et aquaculture, restauration, presse et production audiovisuelle, NTIC et recherche et développement) : l’exonération aurait désormais été totale jusqu’à 1,5 smic – contre 2 smic aujourd’hui – puis dégressive jusqu’à 1,9 smic – contre 2,7 smic actuellement.
3. Le barème innovation et croissance aurait été supprimé.
4. Les régimes spécifiques de Saint-Martin et Saint-Barthélemy codifiés au sein de l’article L. 752- 3-3 du code de la sécurité sociale auraient également été supprimés. Les deux territoires basculeraient dans le régime applicable aux DROM.
A l’occasion de l’examen en séance publique à l’Assemblée nationale des dispositions de l’article 9 du PLFSS pour 2026 et face à la mobilisation collective et transpartisane de nombreux parlementaires s’opposant à la réforme de ce dispositif en l’absence d’études d’impact et de concertation sérieuse avec le monde économique et les élus, le Gouvernement a indiqué renoncer à sa volonté de vouloir raboter ce dispositif.
Très concrètement, le Gouvernement s’est engagé sur une méthode de travail en partenariat, associant dès début 2026 l’ensemble des acteurs concernés, afin de réformer la LODEOM dans l’objectif de la simplifier et d’en accroître l’efficacité.
Les nombreux amendements de suppression de la réforme de la LODEOM déposés par les députés ont donc été largement adoptés afin de permettre ce report. Cette suppression n’a pas été remise en cause au Sénat ou en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale.
Alors que ce projet de réforme aurait mis en péril l’équilibre économique de nos territoires, en fragilisant nos TPE et PME, en menaçant des milliers d’emplois et en affaiblissant la compétitivité du tissu productif ultramarin, la FEDOM salue la mobilisation collective des parlementaires et l’écoute du gouvernement sur ce sujet d’importance capitale.
A noter également qu’en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale, l’article 9 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 (par le biais de l’amendement n°991 sous-amendé par le n°1101) a étendu le régime de la LODEOM sociale à Mayotte à compter du 1er juillet 2026 – contre le 1er janvier 2027 initialement prévu dans la loi de programmation pour la refondation de Mayotte. L’amendement maintient néanmoins la suppression du CICE au 1er janvier 2027. L’objectif est ainsi de lisser la transition vers le régime de droit commun socio-fiscal au bénéfice du tissu économique du territoire.

Consultation abandonnée, État paralysé : Metzdorf met la pression sur Paris
Le renoncement du Gouvernement à présenter, comme prévu, le projet de loi organisant la consultation anticipée sur l’accord de Bougival a ravivé un vieux soupçon en Nouvelle-Calédonie : celui d’un État faible, prompt à reculer dès que la menace de nouvelles violences plane. Le député loyaliste Nicolas Metzdorf, soutien assumé de l’application de Bougival, voit dans ce nouveau revirement une dérive politique lourde de conséquences : institutions bloquées, partenaires tétanisés par le FLNKS, classe politique locale divisée, horizon institutionnel repoussé vers 2027–2028.

La Délégation sénatoriale aux Outre-mer prépare un rapport d’information sur les filières d’avenir
Dans le prolongement du colloque du 4 décembre dernier organisé au Sénat sur la croissance des économies ultramarines auquel la FEDOM a eu le plaisir de participer, ce rapport vise à recenser le potentiel économique des outre-mer dans leurs bassins océaniques respectifs.
VIE DES TERRITOIRES

La Région Réunion et le BRGM signent un contrat stratégique pour la période 2025 – 2028
La Région Réunion et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ont signé, mardi 16 décembre à l’Hôtel de Région, un Contrat d’Objectifs, de Moyens et de Performance (COMP) couvrant la période 2025 – 2028. La signature a été effectuée par Jean-Pierre Chabriat, conseiller régional délégué à l’enseignement supérieur, à la recherche et à la transition énergétique, et Ingrid Girardeau, directrice du BRGM Réunion.

Guadeloupe : La Région renforce sa coopération avec l’Inrae et le Cirad pour un avenir agricole durable.
Le président du conseil régional de Guadeloupe, Ary Chalus, a rencontré jeudi 18 décembre 2025, Élisabeth Claverie, présidente-directrice générale du Cirad, et Philippe Mauguin, président-directeur général de l’Inrae. Cette rencontre visait à consolider la coopération entre la collectivité régionale et les deux organismes publics de recherche, spécialisés dans l’agronomie, l’agriculture et le développement durable.

Le Gouvernement calédonien propose un « budget de la refondation » pour 2026
Le Gouvernement a arrêté, lors de sa séance collégiale mercredi 17 décembre, le DOB, débat d’orientation budgétaire, préalable à l’examen du budget 2026. Le document fixe les grandes lignes des priorités à venir : diminuer et maîtriser la dépense publique, relancer l’investissement dans des projets structurants, comme la 2×2 voies Nouméa-Tontouta, moderniser et simplifier l’administration, et renforcer la formation professionnelle.

Mayotte et La Réunion renforcent leur coopération pour structurer les expertises et les échanges
Les Départements de Mayotte et de La Réunion ont signé une convention de partenariat destinée à renforcer durablement leur coopération institutionnelle. Le texte vise à structurer les échanges d’expertises, à développer des projets communs et à organiser un suivi régulier des actions engagées sur cinq ans.

La Nouvelle-Calédonie ambitionne d’accueillir 250 000 touristes à l’horizon 2032
Dans le cadre de la relance de la promotion internationale de la Nouvelle-Calédonie, Christopher Gygès, membre du Gouvernement chargé de l’attractivité, a présenté le mercredi 17 décembre, aux côtés des partenaires, un vaste plan destiné à soutenir l’activité touristique. Objectif : accueillir à minima 250 000 touristes d’ici 2032.

Martinique : Le compte à rebours démographique est enclenché
Les derniers chiffres publiés par l’Insee confirment une tendance lourde : la Martinique continue de perdre des habitants. Au 1er janvier 2023, l’île compte 360 630 résidents, soit 12 000 personnes de moins qu’en 2017. La baisse est désormais structurelle et s’explique avant tout par les départs, plus nombreux que les arrivées.

Guyane : signature de la convention Facili’terre pour soutenir l’installation agricole sous l’impulsion de la Collectivité Territoriale de Guyane
Une convention de partenariat instituant le fonds de portage foncier agricole « Facili’terre » a été signée le lundi 15 décembre 2025 sous l’impulsion de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG). Cet accord associe la CTG, les services de l’État, la SAFER et le Crédit Agricole, avec pour objectif de faciliter l’accès au foncier pour les porteurs de projets agricoles.

Saint-Martin : l’Itsee dispose maintenant d’un site internet
L’Institut Territorial de la Statistique et des Études Économiques (ITSEE) de Saint Martin vient de mettre en ligne son propre site internet. Le public peut consulter sur itsee-saint-martin.org des données locales clés (démographie, emploi, économie, tourisme, etc.), des tableaux de bord, ainsi que les études et publications produites par l’institut sur les grandes thématiques qui structurent le développement de Saint-Martin.

La collectivité territoriale prépare sa candidature au marché du fret entre Saint-Pierre et Miquelon
Une délibération adoptée en conseil exécutif prépare la candidature de la collectivité territoriale au marché public du fret inter-îles entre Saint-Pierre et Miquelon. Une façon de reprendre en partie la gestion du fret maritime, sur lequel la collectivité lorgne depuis quelques années.

SMABTP s’implante en Outre-mer
SMABTP annonce l’ouverture de ses propres bureaux à La Réunion, aux Antilles et en Guyane et de créer une direction régionale dédiée à l’Outre-mer. Après quatre décennies de collaboration fructueuse avec des courtiers puis des partenaires locaux, le groupe d’assurance franchit une nouvelle étape dans son engagement auprès des professionnels de la construction en Outre-mer.

Saint-Barthélemy : le bouclier qualité prix reconduit en 2026
Le dispositif “bouclier qualité prix” instauré à Saint-Barthélemy fin 2023 (JSB 1542) a été reconduit pour l’année 2026, avec quelques nouveautés et évolutions.

La FMES (Fondation méditerranéenne d’études stratégiques) se penche sur la vulnérabilité des territoires ultramarins
Grâce à ses 13 territoires Outre-mer, la France est présente sur tous les océans. Ces territoires occupent des positions d’importance stratégique, sur plusieurs voies de communication maritimes majeures (Mayotte et les îles Eparses dans le Canal du Mozambique, les Antilles sur les routes du canal du Panama, La Réunion sur la route du Cap) ou au cœur d’espaces maritimes.

L’application d’une taxe carbone au 1er janvier 2026 pourrait faire exploser les prix dans le BTP et l’agriculture aux Antilles
Les prix de certains matériaux de construction pourraient flamber à compter du 1er janvier 2026 aux Antilles. En cause : l’application par l’Union européenne du « Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ».
COMMENTAIRE FEDOM :
Le Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF), également désigné par son acronyme anglais CBAM (Carbon Border Adjustment Mechanism), est un dispositif réglementaire européen visant à appliquer aux produits importés dans l’Union européenne une tarification du carbone équivalente à celle supportée par les industriels européens. À ce stade, le champ du dispositif couvre notamment l’acier, le ciment, le fer, l’aluminium, les engrais, l’hydrogène et l’électricité.
Si l’objectif du MACF est pleinement cohérent à l’échelle du continent — protéger l’industrie européenne, garantir une concurrence équitable et prévenir les fuites de carbone — son application uniforme aux régions ultrapériphériques (RUP) produit des effets contraires. En effet, nos territoires ne disposent d’aucune alternative à ces importations essentielles : azote indispensable aux rendements agricoles, clinker Portland pour la production de ciment, bobines et feuilles d’acier pour le BTP, profilés en aluminium pour les menuiseries, sans oublier poutrelles, visseries, boulonneries ou équipements industriels. En l’absence de capacités de production locales ou de solutions européennes d’approvisionnement, les industriels ultramarins devront donc, à compter du 1er janvier 2026, acquérir des certificats carbone pour des intrants qu’ils n’ont d’autre choix que d’importer en dehors de l’UE.
La mise en œuvre du MACF dans les RUP entraînera ainsi de lourdes conséquences économiques et sociales, touchant directement les secteurs du BTP, de l’agriculture et de l’industrie. Alors même que la lutte contre la vie chère, l’emploi, le logement et la souveraineté agricole figurent parmi les priorités affichées de nos territoires, l’entrée en vigueur du MACF se traduirait dès 2026 par une hausse des coûts estimée à +8 % pour le béton, de +11 à +35 % pour le ciment, +8 % pour l’acier et de +15 à +20 % pour les engrais.
Là où le MACF constitue, sur le continent européen, un levier de protection et d’incitation à la décarbonation, il devient dans les RUP un facteur de désindustrialisation, d’aggravation de la vie chère et de fragilisation des efforts en faveur de la souveraineté alimentaire et de l’intégration régionale. Relayant les préoccupations des acteurs locaux, la FEDOM plaide en conséquence pour l’exclusion des régions ultrapériphériques du champ d’application du MACF. Cette demande s’inscrit dans la continuité des considérants 17 et 65 du règlement (UE) 2023/956 instituant le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et pourrait utilement être reprise dans le cadre des prochains textes omnibus.
VIE DES PARTENAIRES

Lutte contre la crise du logement : la Fondation du Service Militaire Adapté et la Fondation TotalEnergies nouent un partenariat pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ultramarins dans le milieu de la construction
La Fondation du Service Militaire Adapté (SMA) et la Fondation TotalEnergies ont signé le 15 décembre une convention de partenariat visant à agir en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes ultramarins, et à lutter contre la crise du logement en Outre-mer.

L’AFD augmente ses investissements Outre-mer et réduit l’aide à l’Afrique
L’Agence française de développement (AFD) a maintenu son volume d’investissement en 2025 mais a réduit son enveloppe consacrée à l’Afrique dans un contexte d’importantes coupes budgétaires qu’elle cherche à compenser auprès d’acteurs publics et privés, d’après des résultats annuels provisoires.

Rencontre avec… Fabrice Dufresne
Directeur de l’agence Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM) de Nouméa, Fabrice Dufresne revient sur la situation économique calédonienne : partenariat avec l’UNC, défaillances d’entreprises, surendettement et perspectives de reprise.

En Nouvelle-Calédonie, « l’économie n’est pas en chute libre » assure Ivan Odonnat, directeur général de l’IEOM, après un déplacement dans l’archipel
Le directeur général de l’Institut d’Émission d’Outre-mer était en Nouvelle-Calédonie pour son Conseil de surveillance. L’occasion pour Ivan Odonnat de prendre le pouls économique de l’archipel qui se relève lentement de la crise de mai-2024, mais qui reste encore dans l’attente d’un horizon institutionnel stable.

Un nouvel outil vise à anticiper les risques climatiques pour les entreprises
L’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae) et l’Agence de la transition écologique (Ademe) ont lancé un outil en ligne pour aider les entreprises à bâtir une stratégie d’adaptation et renforcer leur résilience face aux aléas climatiques. L’outil macarto-climat.fr a été conçu avec la direction générale des Entreprises. Cette application, « gratuite et sécurisée, permet de réaliser en quelques étapes une cartographie personnalisée des risques climatiques », expliquent les partenaires.
VIE DES ADHERENTS

L’émergence d’une industrie amazonienne durable
Promouvoir l’excellence des industries guyanaises, développer le concept d’industrie amazonienne valorisant les ressources naturelles tout en conciliant développement économique et préservation de l’environnement, telle est l’ambition de l’association des Moyennes et Petites Industries de Guyane (MPI).

UDE-MEDEF : jeunes entrepreneurs en réseau
Engagés pour l’innovation et le développement durable et solidaire de leur territoire, les jeunes dirigeants d’entreprise entendent porter haut et loin la voix des Outre-mer. Entretien avec Régis Alexia, président du Comex 40 Guadeloupe de l’UDE-MEDEF.

Les industries locales au cœur des transitions
À l’occasion de la Semaine de l’industrie, Franck Desalme, président de l’association des moyennes et petites industries de la Guadeloupe, MPI Guadeloupe, souligne la vitalité d’un secteur souvent méconnu, mais essentiel à l’économie locale. Il appelle à une mobilisation collective pour renforcer la fierté et l’autonomie productive.

Interview. Logement à La Réunion : Géraldine Neyret Gleizes, Présidente Directrice Générale de CBo Territoria défend un modèle urbain durable fragilisé par l’effondrement du marché privé
Arrivée chez CBo Territoria en août 2020, Géraldine Neyret Gleizes a bénéficié de trois années de passation aux côtés de l’ancien PDG, Éric Wuillai, avant d’en assurer la succession en mai 2023. Aujourd’hui, face à un marché immobilier réunionnais en net ralentissement, elle défend un modèle d’urbanisme résilient, aujourd’hui confronté de plein fouet à une crise du financement de l’immobilier par la suppression de certains dispositifs de soutien de l’Etat.

Corsair inaugure une nouvelle liaison directe Bordeaux – Fort-de-France en Martinique
Lundi 15 décembre, Corsair a opéré le premier vol de sa nouvelle liaison Bordeaux – Fort-de-France, marquant une étape importante dans le développement de son réseau et dans son engagement à rapprocher durablement les territoires ultramarins des grandes régions hexagonales.

Aérien : la ligne Nouméa-Paris via Bangkok a permis à Aircalin de retrouver l’équilibre financier
Un an après le lancement de son premier vol commercial entre Nouméa et Paris via Bangkok, la compagnie dresse un bilan « positif » de cette nouvelle ligne, qui représente désormais 40 % de ses recettes. Un « pari réussi » qui a permis de sauver Aircalin, frappé de plein fouet par la crise du 13 Mai et la chute vertigineuse de son nombre de passagers.

Énergies renouvelables : « Les spécificités climatiques et géographiques des Outre-mer ne sont pas toujours prises en compte » selon Frédéric Moyne, président d’Albioma
L’essentiel de l’énergie consommée dans les territoires d’Outre-mer provient des énergies fossiles importées (fioul, charbon). Elle est complétée par des énergies renouvelables, produites localement ou importées. Pour Frédéric Moyne, président et directeur général d’Albioma (producteur d’électricité) il existe plusieurs freins au déploiement du renouvelable : l’accès au foncier, les difficultés à obtenir des autorisations et le problème de raccordement au réseau. Si l’autonomie énergétique dans les Outre-mer d’ici 2030 est pour lui inatteignable, l’objectif d’une production locale 100 % renouvelable est réaliste.

CCIAG : les Ports Antilles-Guyane resserrent leurs lignes face aux défis économiques, écologiques et sécuritaires
Réunis au Palm en Martinique pour la séance plénière annuelle du Conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane (CCIAG), les acteurs portuaires, les représentants de l’État et les collectivités ont confirmé, au fil des échanges, un cap commun : mieux coordonner les stratégies des ports de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane pour renforcer leur attractivité, accompagner le développement économique des territoires, réussir la transition écologique et faire face, ensemble, à la montée des enjeux sécuritaires, au premier rang desquels le narcotrafic. Cette rencontre, placée sous la présidence du directeur général des Outre-mer, s’inscrit dans la continuité de la feuille de route interportuaire 2025-2029 et marque une étape de consolidation après plusieurs années de structuration de la coopération.

Élections à la CCIMA de Wallis et Futuna
13 listes se disputaient les 24 sièges des 3 collèges électoraux : « commerce et industrie », « artisanat et services » « agriculture, élevage et pêche ». C’est la liste conduite par Kamaliele VALEFAKAAGA en commerce et industrie qui remporte le plus grand nombre de sièges.
VIE DE LA FEDOM

La régulation dans les Outre-mer, objet d’un colloque au CESE à Paris
Un colloque sur la régulation dans les Outre-mer s’est tenu, ce mercredi, à Paris, à Paris, au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). Contribue-t-elle à maîtriser la vie chère ou aggrave-t-elle au contraire la situation ? Economistes, hommes politiques et régulateurs ont exposé leurs points de vue. Pour Florent Venayre, professeur de sciences économiques à l’UPF, il faudrait « faire un peu plus confiance aux mécanismes de marché » et « libérer un peu les énergies entrepreneuriales ».

Vie chère : « Est ce que les régulations n’aggravent pas le mal au lieu de le soigner ? »
Encadrement des prix, contrôle des marges, autorisation des installations de magasins, interdiction des exclusivités d’import… À l’heure où la lutte contre la vie chère fait débat et fait l’objet de propositions, au fenua comme dans le reste de l’outre-mer, un colloque parisien s’est attaché à questionner l’efficacité des régulations existante sur ces marchés insulaires. L’ancien professeur d’économie de l’UPF, Christian Montet, qui faisait partie des organisateurs aux côtés de la Fedom, met en garde contre les mesures « d’affichage politique » qui peuvent se révéler « contre-productives » pour le consommateur. Et estime qu’il est temps de réévaluer l’intérêt des outils existants, en Polynésie comme ailleurs.

La FEDOM et le groupe Outre-mer du CESE ont organisé ce mercredi 17 décembre un colloque au CESE à #Paris intitulé « Régulation dans les #OutreMer : solution à la vie chère ou facteur d’aggravation ? ».
Dans un contexte de débat parlementaire sur la lutte contre la vie chère, cette rencontre visait à analyser l’impact des réglementations économiques dans les territoires ultramarins.
Trois tables rondes au programme :
• un état des lieux et les causes structurelles de la vie chère ;
• l’efficacité des politiques de régulation et leurs effets sur la concurrence et l’investissement ;
• des solutions concrètes pour soutenir la croissance, l’emploi et l’initiative entrepreneuriale.
Les bureaux de la FEDOM étant fermés du 29 décembre 2025 au 4 janvier 2026 inclus,
la prochaine lettre hebdomadaire sera publiée le 6 janvier 2026.
Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes.
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JOURNAL OFFICIEL

JORF du 18.12.2025
Arrêté du 17 décembre 2025 portant nomination (direction générale des territoires et de la mer de Guyane) – M. Michel GORON, directeur adjoint en charge de la mer, du littoral et des fleuves au sein de la direction générale des territoires et de la mer de Guyane, est renouvelé dans ses fonctions, à compter du 1er janvier 2026, pour une durée d’un an.
Arrêté du 17 décembre 2025 portant nomination (direction générale des populations de la Guyane) – M. Claude CHERY, directeur adjoint du travail, est nommé directeur adjoint chargé de l’antenne de Saint-Laurent-du-Maroni
Décret du 17 décembre 2025 portant nomination du préfet de la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon – M. DIDIO Marc
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