LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATION DE LA FEDOM N°631 – Lundi 7 juillet 2025

L’ÉDITO

Hervé MARITON
Président de la FEDOM

Qui trop embrasse mal étreint. La FEDOM, ses adhérents, son conseil d’administration, son équipe permanente ne manquent pas d’ambition pour le développement économique des Outre-mer, pour l’essor de nos entreprises. Cela suppose de l’audace et de la méthode. Je suis un peu perplexe devant l’abondance de chantiers que le Gouvernement semble ouvrir en même temps. Je n’ignore pas le nombre des enjeux, pas non plus que leur complexité. Je n’ignore pas le talent des équipes, pas non plus que la difficulté de la matière. Je n’ignore pas la volonté du terrain, dans les territoires, pas non plus que la diversité des situations. Je n’ignore pas la nécessité d’agir, pas non plus que la prudence à ne pas casser ce qui est…et aussi la limite des moyens budgétaires.

Alors, au même moment, vous avez ce qui s’impose à nous, la réponse à la crise calédonienne, la reconstruction de Mayotte, le problème d’assurance des entreprises Outre-mer, les conséquences économiques de l’insécurité et du narcotrafic, les enjeux démographiques…

Voici aussi un « projet de loi contre la vie chère », la mise en cause renouvelée des exonérations de charges sociales LODEOM (en français courant, l’augmentation des charges des entreprises, donc l’augmentation des prix), la préparation du budget pour 2026, un comité interministériel des Outre-mer en juillet. C’est beaucoup ?

Puis une personnalité missionnée par le ministre annonce une journée, dès la rentrée, pour « co-construire des réponses adaptées, à court et moyen terme, aux besoins des territoires ». Rien de moins.            

Est-ce bien raisonnable ?

LE FOCUS DE LA SEMAINE

Traitement des investissements productifs défiscalisés après le passage du cyclone Chido à Mayotte : Les précisions de l’administration fiscale[1]


[1] Le texte du focus a fait l’objet d’une relecture par les services de la direction générale des finances publiques

Le cyclone Chido qui a frappé Mayotte en décembre 2024 a occasionné de nombreux dégâts et certaines entreprises ont été contraintes de cesser temporairement ou définitivement leur activité.

Dans ce contexte, la FEDOM a interrogé la direction générale des finances publiques concernant le traitement des investissements productifs toujours sous engagement d’exploitation alors qu’ils ont été endommagés ou détruits par le passage du cyclone Chido.

La DGFIP nous a confirmé que des dispositions similaires à celles prises pour la Nouvelle-Calédonie à la suite des émeutes de 2024, explicitées dans deux courriers adressés à la FEDOM par la DGFIP datés du 5 juin 2024 et du 9 décembre 2024, ont été prises pour Mayotte.

Aussi, la DGFIP nous a précisé que le non-respect des obligations légales d’exploitation (cinq, sept ou quinze ans) et de détention (cinq ans dans le cadre d’un schéma locatif) ne sera pas opposé lorsque des entreprises ont subi des dégradations ou destructions d’investissements ayant bénéficié de la défiscalisation.

Dans le cas où les circonstances ont entraîné une cessation temporaire d’exploitation des investissements aidés, et ce quand bien même ils n’auraient pas été endommagés, l’aide fiscale ne sera pas non plus remise en cause de ce fait. Cette mesure de tempérament ne vaut que pour autant que l’interruption d’activité soit temporaire, l’avantage fiscal perdant toute justification en cas de cessation définitive d’activité ou d’exploitation des investissements. Dès la remise en état et/ou reprise de l’exploitation, les engagements de détention et d’exploitation devront être respectés pour la durée restant à courir.

Le respect des engagements en termes de maintien et de création d’emplois sera examiné avec discernement.

Enfin s’agissant du traitement fiscal des indemnités d’assurance d’une part, et de la possibilité de faciliter le transfert des contrats de défiscalisation d’autre part, les mesures de tolérances prises pour la Nouvelle-Calédonie, explicitées dans le courrier adressé à la FEDOM par la DGFIP en date du 9 décembre 2024, pourront également s’appliquer aux entreprises du territoire de Mayotte.

Nous vous invitons à prendre connaissance des deux courriers adressés à la FEDOM par la direction générale des finances publiques, datés du 5 juin et du 9 décembre 2024, qui précisent les différentes mesures de tolérance qui ont été prises. 

DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT

Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : poursuite des discussions politiques et urgence économique

Le sommet convoqué par Emmanuel Macron a débuté le mercredi 2 juillet à Paris et s’est poursuit ce week-end à Bougival (Yvelines). Il a réuni élus calédoniens, forces politiques locales et partenaires socio-économiques, dans un contexte de crise majeure après les émeutes de mai 2024 qui ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.

En marge de ce sommet, le ministre des Outre-mer a ouvert jeudi 3 juillet le collège économique et social, rue Oudinot, accompagné par la ministre chargée des Comptes publiques Amélie de Montchalin. Partenaires politiques, acteurs économiques ou encore représentants de la société civile calédonienne se sont réunis jusqu’au vendredi 4 juillet, pour aborder les questions sociales et économiques de l’archipel, affaibli par la crise du nickel suivi par les pires émeutes depuis 40 ans. Situation financière de l’archipel, comptes publics, projet de société, nickel ou encore diversification de l’économie, des « sujets essentiels pour les Calédoniens », étaient abordés dans l’hôtel de Montmorin.

Lors de la session d’ouverture du sommet, la présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie, Mimsy Daly, s’est exprimée au nom du monde économique. Un discours porteur d’une exigence : « celle d’un avenir viable » pour un territoire « profondément meurtri, mais debout » ; « L’économie calédonienne n’a jamais été aussi affaiblie. Elle est en faillite », a-t-elle lancé d’entrée de jeu. Un an après les émeutes de mai 2024, Mimsy Daly a décrit « des ruines matérielles, mais aussi des fractures morales ». Et des conséquences très concrètes : « Se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner » relèvent désormais du défi quotidien pour des milliers de Calédoniens. Face à ce constat, la cheffe d’entreprise a appelé à un « véritable accord de développement économique et social », fondé sur cinq piliers : rationaliser la dépense publique, simplifier les institutions, libérer les initiatives privées, valoriser les terres coutumières et « clarifier les règles de citoyenneté ». Avant de conclure : « Il n’y aura pas de paix durable sans emploi, pas de cohésion sans croissance, pas de société apaisée sans économie vivante ». Dans une tribune parue ce dimanche 06 juillet dans le JDD, co-signée par la présidente du Medef de Nouvelle-Calédonie, le président de la chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie, la présidente de la chambre des métiers et de l’artisanat et le président de la chambre d’agriculture, les représentants des forces économiques rappellent que « le monde économique calédonien n’attend plus de discours ni de reports ». Ils appellent à une diversification de l’économie en ouvrant des « perspectives dans le tourisme, les services, l’artisanat, le numérique, la transition énergétique et l’agriculture ».

De retour de Paris, ce lundi 7 juillet, Christopher Gygès, membre du Gouvernement, a annoncé plusieurs « mesures concrètes » et engagements « à court terme » de l’État. Parmi eux, l’extension de la garantie émeutes, un risque qui n’est plus couvert par les assurances depuis le 13 mai et qui devrait être pris en charge au niveau national. L’exécutif calédonien a par ailleurs formulé de nombreuses demandes qu’il souhaiterait voir inscrites dans un « pacte économique et social » qui serait adossé à un accord politique global, à commencer par le désendettement de l’archipel.

Voir également : Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : La présidente du Medef-NC espère « un accord économique et social dans un accord politique » | Outremers360 ; Sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie : le monde économique mobilisé à l’Élysée | MEDEF NC ; Le monde patronal préconise une « refondation » – La Voix du Caillou ; Nouvelle-Calédonie : Assurances, dettes, fonds de solidarité… Quels ont été les engagements de l’État à Paris ? | Outremers360 ; Sommet sur la Nouvelle-Calédonie : avant tout accord politique, l’urgence économique ; Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : Manuel Valls ouvre les discussions économiques et sociales « essentielles aux Calédoniens » | Outremers360

Le préfet Christophe Mirmand, directeur de cabinet du Manuel Valls nommé chef du gouvernement de Monaco

Le prince Albert II de Monaco a nommé Christophe Mirmand comme chef du gouvernement, revenant à un profil classique d’ancien préfet qui sera chargé de ramener un peu de stabilité après des mois d’incertitudes et de polémiques, a annoncé jeudi le palais princier.

COMMENTAIRE FEDOM :

La FEDOM adresse ses chaleureuses félicitation à M. Mirmand pour cette nomination à ce poste prestigieux.

Le CIOM « national » confirmé le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre

Le nouveau comité interministériel aux Outre-mer se déroulera dans l’après-midi du 10 juillet au ministère des Outre-mer en présence du Premier ministre et avec le ministre Manuel Valls. Ce CIOM « national », c’est-à-dire au niveau du gouvernement, aura lieu avec les autres ministres des différents secteurs concernés autour des trois grands thèmes : Mayotte, la vie chère et la sécurité.

L’État lance à La Réunion une consultation publique sur « le potentiel de développement éolien en mer »

L’État lance une consultation publique pour recueillir l’expertise des acteurs du secteur sur la faisabilité de développement de l’éolien en mer à La Réunion, conformément aux annonces du Comité interministériel de la mer (CIMer) du 26 mai dernier, a-t-on appris dans un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances. Cette démarche, menée par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), a débuté le 2 juillet, et se poursuivra jusqu’au 17 août, sur le site : https://www.eoliennesenmer.fr/consultation-potentiel-reunion.

DU CÔTÉ DU PARLEMENT

Les députés ont adopté le projet de loi pour « refonder » Mayotte

Plus de six mois après le passage dévastateur de Chido, les députés ont largement adopté ce mardi 1er juillet le projet de loi de programmation de refondation de Mayotte. Cette loi « concrétise surtout des promesses, parfois anciennes et jusqu’ici non tenues », a déclaré M. Valls, citant notamment la convergence sociale inscrite dans le marbre. Durant les débats, parfois houleux, de nombreux députés ont rappelé à l’ancien Premier ministre socialiste la promesse de son gouvernement, il y a dix ans, d’un alignement des droits sociaux avec l’Hexagone pour 2025. « Ce texte est solide (…) Il prévoit quatre milliards d’euros d’investissement sur six ans. C’est inédit et c’est puissant », a également souligné le ministre après le vote. La chambre basse a voté le texte à 367 voix pour et 109 voix contre. Déjà adopté en mai par le Sénat, il doit désormais faire l’objet d’un compromis entre sénateurs et députés la semaine prochaine en commission mixte paritaire (CMP), avec une adoption définitive dans la foulée en cas d’accord de la CMP.

Voir également : Loi Mayotte : les deux députées mahoraises saluent un « vote historique » mais restent vigilantes pour préserver les mesures arrachées à l’Assemblée

COMMENTAIRE FEDOM :

Parmi les quelques sujets délicats qui devront être réglés en CMP figure la question des mesures d’accompagnement en faveur des entreprises en conséquence de la mise en œuvre de la convergence sociale.

En effet, dans sa rédaction issue de l’Assemblée nationale, l’alinéa 7 de l’article 15 du projet de loi habilite le Gouvernement à procéder par voie d’ordonnance à la suppression du CICE à Mayotte dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi d’une part, et à l’extension d’autre part de l’exonération LODEOM au 1er janvier 2026. Si l’engagement pris de mettre en œuvre à terme un nouveau dispositif d’exonération de charges patronales à Mayotte pour répondre à la hausse du coût du travail qui sera générée par la convergence sociale doit être salué, cette double réforme pose d’importantes difficultés.

Sur la forme, le Sénat avait déjà exclu les dispositifs fiscaux contribuant à l’amélioration de la compétitivité et de l’emploi du champ de l’ordonnance pour accélérer la convergence sociale (amendement COM-47).

Sur le fond, le Parlement ne saurait se dessaisir d’un enjeu aussi fondamental pour le développement économique de Mayotte et pour la réussite de la convergence sociale. Le Gouvernement lui-même, par l’amendement n°692 déposé à l’Assemblée nationale en première lecture, a souhaité retirer du champ de l’ordonnance la suppression du CICE et la mise en œuvre d’une LODEOM aux contours non-définis.  En concertation avec les partenaires économiques, il appartient aux parlementaires de débattre d’une refonte des dispositifs d’allègement de charges visant à instaurer un régime de LODEOM adapté au territoire de Mayotte. Il convient de rappeler que le régime de la LODEOM est aujourd’hui multiple, fonction des spécificités fortes de certains territoires. Ainsi la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy bénéficient aujourd’hui de régimes LODEOM particuliers. Il convient également de souligner les incertitudes qui pèsent à date sur les équilibres actuels des différents régimes LODEOM dans la mesure où Gouvernement envisagerait de proposer des évolutions sur ces dispositifs au prochain PLFSS.  

À Mayotte, la LODEOM n’est donc pas à étendre, mais bien à bâtir en lien avec les forces vives, et en pleine connaissance de l’ensemble de ses déterminants, afin d’épouser au plus près les besoins de l’archipel et de compenser la convergence sociale.

À date, l’article 15 du projet de loi propose ainsi de substituer au CICE, un avantage acquis, certain et maîtrisé, une LODEOM indéfinie et incertaine au regard des spécificités de Mayotte, dont les modalités et le champ d’application seraient laissés à l’arbitraire du Gouvernement.

Aussi, les organisations économiques de Mayotte considèrent essentiel que le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte permette le relèvement économique de l’archipel dans les meilleures conditions et avec le plus de clarté possible, et garantisse la soutenabilité du processus de convergence sociale qui ne saurait passer par un alignement du SMIC net dès 2027.

Dans cet esprit, la FEDOM et les organisations économiques de Mayotte formulent le vœu que les travaux de la commission mixte paritaire aboutissent sur l’inscription des dispositions suivantes :

1.     La suppression de l’article 15 alinéa 7 habilitant le Gouvernement à supprimer le CICE et à étendre à Mayotte le régime de la LODEOM, par ordonnance, dans un délai de 6 mois ;

2.     L’inscription d’une réforme des dispositifs d’allègement de charges visant à instaurer un régime LODEOM adapté au territoire de Mayotte dès le PLFSS pour 2026 ;

3.     Le maintien du CICE le temps nécessaire à la reconstruction de l’archipel et au rattrapage du territoire.

Un courrier a été adressé par la FEDOM et les principales organisations économiques de Mayotte aux membres de la Commission Mixte Paritaire.

Jean-Victor Castor a interrogé le gouvernement sur une reprise des « discussions sur l’autonomie » de la Guyane

Le député de Guyane Jean-Victor Castor est revenu lors des questions au gouvernement de ce mardi 1er juillet (QAG) sur l’éventuelle reprise du processus d’évolution statutaire du territoire. Il a pointé directement le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, et l’a confronté à ses déclarations du 16 juin dernier, où il avait annoncé qu’une délégation d’élus allait être reçue dans la première quinzaine de juillet par le Premier ministre, François Bayrou, puis qu’une seconde rencontre allait avoir lieu, toujours en juillet, mais cette fois avec le président de la République. « Nous sommes aujourd’hui le 1ᵉʳ juillet, et aucun élu de Guyane n’a reçu la moindre convocation pour ces réunions de travail » s’est-il indigné. « Quand comptez-vous recevoir les élus de Guyane afin de poursuivre les discussions sur l’autonomie ? ».  Manuel Valls a maintenu son engagement de réunir les élus « dès que cela sera possible, et le président de la République, s’est aussi engagé à recevoir une délégation d’élus » a-t-il ajouté. « J’ai une parole et ces rendez-vous seront organisés dès que tout le monde sera en état de disponibilité », a-t-il poursuivi, sans donner de date précise.

L’Entrepôt solidaire de la Fondation CMA CGM séduit les députés des Outre-mer

L’Entrepôt Solidaire de la Fondation CMA CGM a reçu, ce 2 juillet dernier, une délégation de députés ultramarins composée de Frantz Gumbs, Davy Rimane, Olivier Serva et Elie Califer. L’occasion pour ces élus de territoires concernés par de fort enjeux de précarité de découvrir ce modèle collaboratif d’entreposage et de logistique solidaire, et d’entrevoir la possibilité de dupliquer ce modèle en dehors de l’hexagone et dédié aux Outre-mer.

Insécurité en Guadeloupe : Victorin Lurel réclame une réunion de crise sous l’égide du Premier ministre

Dans un courrier adressé au Premier ministre en date du 1er juillet, Victorin Lurel a alerté sur « une spirale insécuritaire au Péyi ». L’ancien président de Région dénonce la dégradation persistante de la situation sécuritaire en Guadeloupe, marquée par la prolifération des gangs, la violence armée, et l’exploitation de la jeunesse en difficulté. Au 24 juin, la Guadeloupe compte 28 homicides depuis le début de l’année dont 17 par arme à feu. Face à l’escalade de la violence et de la criminalité organisée en Guadeloupe, le sénateur socialiste Victorin Lurel interpelle fermement le gouvernement. Il réclame la tenue urgente d’une réunion de crise avec les parlementaires guadeloupéens et les acteurs de terrain, pour des mesures structurelles et opérationnelles.

Mission d’information sur la situation en Nouvelle-Calédonie : la délégation aux Outre-mer a examiné puis autorisé la publication du rapport

Les députés de la délégation aux Outre-mer ont voté, ce mardi 1er juillet, la publication d’un rapport sur « la situation en Nouvelle-Calédonie ». Le vote de ce rapport parlementaire intervient alors que le président de la République, Emmanuel Macron, a réuni à partir du 2 juillet à Paris les acteurs politiques et économiques de Nouvelle-Calédonie pour un sommet destiné à sortir ce territoire français du Pacifique de l’impasse dans laquelle il se trouve. Ce rapport est signé conjointement par Philippe Gosselin (Droite républicaine), Nicolas Metzdorf (Ensemble pour la République), Davy Rimane (Gauche démocrate et républicaine) et Emmanuel Tjibaou (Gauche démocrate et républicaine). Précision d’importance, la rédaction du rapport avait été confiée aux deux députés de Nouvelle-Calédonie, le loyaliste Nicolas Metzdorf (EPR) et l’indépendantiste Emmanuel Tjibaou (GDR). Deux élus aux points de vue diamétralement opposés : « Ils ont travaillé tard dans la nuit pour faire les corrections et apporter un ‘consensus final' », a expliqué le président de la délégation, Davy Rimane (GDR). Le texte formule 15 recommandations visant à éviter la « spirale infernale d’un profond dépérissement » que vit la Nouvelle-Calédonie. 

Voir également : Le rapport de la délégation aux Outre-mer – La Voix du Caillou ; Voici les 15 recommandations de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la Nouvelle-Calédonie pour le territoire

Revoir la séance : Mission d’information sur la situation en Nouvelle-Calédonie : la délégation aux outre-mer a examiné puis autorisé la publication du rapport – Délégation aux outre-mer – Assemblée nationale

Le sénateur Saïd Omar Oili s’interroge sur l’absence des élus au prochain Comité interministériel des Outre-mer

Le Comité interministériel des Outre-mer va se réunir le 10 juillet prochain. L’annonce avait été évoquée par l’ex-Premier ministre Michel Barnier fin 2024, et confirmée la semaine dernière par un courrier adressé aux parlementaires ultramarins. Le ministre des Outre-mer Manuel Valls y précise que cette réunion portera notamment sur la reconstruction de Mayotte et se fera dans un format « resserré », uniquement en présence de ministres. « Cette méthode de travail n’est pas la bonne », dénonce le sénateur Saïd Omar Oili dans un communiqué ce jeudi 3 juillet. L’élu mahorais tenait à y exposer ses réserves concernant un document de travail sur la stratégie foncière du gouvernement, rédigé par le général Pascal Facon pour préparer le lancement effectif de l’établissement public chargé de coordonner la reconstruction du territoire.

Des députés plaident pour un tarif unique des colis postaux

Pendant plusieurs mois, des députés ultramarins dont Emeline K/Bidi, Karine Lebon et Jean-Hugues Ratenon pour La Réunion se sont plongés dans les offres commerciales de La Poste et les règles qui les entourent. Leur mission ? Démontrer le surcoût payé par les ultra-marins pour les colis Colissimo depuis ou vers la métropole. Un tableau comparatif des tarifs résume parfaitement ce régime particulier. Il faut compter 10,70 euros pour envoyer un colis entre 1 et 2 kilos depuis et vers le territoire hexagonal contre 27,25 euros depuis la métropole vers l’Outremer. Le coût est aussi deux fois et demie plus élevée pour un colis de 2 à 5 kilos : 16,60 euros contre 40,95 euros. Pour faire face à cette problématique, ces parlementaires appellent à une « péréquation des tarifs ». Un principe déjà appliqué aux factures d’électricité. Ce dispositif, financé par une taxe payée par l’ensemble des Français, évite aux Réunionnais de payer le prix de l’électricité à son coût réel de production, c’est-à-dire trois fois plus cher.

VIE DES TERRITOIRES

Le Conseil consultatif de l’île de La Passion-Clipperton officiellement installé+

Le 18 juin 2025 s’est tenue la réunion d’installation du conseil consultatif de l’île de La Passion-Clipperton, présidée par Olivier Jacob, directeur général des Outre-mer. Les enjeux sont multiples : géostratégiques, scientifiques, environnementaux, subaquatiques, halieutiques. Le travail collectif et le partage des informations va être renforcé.

Guadeloupe – Un rapport de l’Insee conclut que l’activité économique ralentit et l’emploi diminue

La conjoncture économique de la Guadeloupe au premier trimestre 2025 n’est pas au beau fixe. Il y a des signaux d’alerte d’une forte contraction en perspective si la barre n’est pas redressée dans les prochains mois. L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié une vue d’ensemble sur l’activité économique de l’archipel. Au premier trimestre, cette activité ralentit et l’emploi diminue.

Voir également : Tourisme en Guadeloupe : l’INSEE pointe une saison 2025 en demi-teinte malgré un début prometteur

Guadeloupe – Trois nouveaux portiques XXL installés au Grand Port Maritime de la Guadeloupe

Ce lundi 30 juin, trois outils de dernière génération ont fait leur apparition dans le port de Jarry. Il s’agit de portiques XXL destinés à manutentionner de plus gros navires et améliorer la productivité du Port de Guadeloupe.

Martinique – L’économie peine à redémarrer

Au premier trimestre 2025, l’activité recule de 1,3 %, selon l’Institut de la statistique et des études économiques (Insee) et l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (Iedom), prolongeant les signes de faiblesse déjà marqués l’an passé. 

Voir également : En mai 2025, les prix à la consommation augmentent de 0,3 % et de 1,0 % sur un an en Martinique – Insee Flash Martinique – 219

Mayotte – Prolongation des mesures de soutien exceptionnelles mises en place à Mayotte par suite du passage de Chido

Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles et Astrid PANOSYAN-BOUVET, ministre chargée du Travail et de l’Emploi, prolongent par décret jusqu’au 30 septembre 2025 certaines mesures relatives au travail et à l’emploi mises en place à Mayotte à la suite du cyclone Chido. Ces dispositifs exceptionnels visent à soutenir les entreprises et les salariés durement touchés par les conséquences économiques du cyclone. Ils comprennent :

– Le maintien de l’activité partielle à taux majorés ;

– La prolongation des droits à l’assurance chômage (ARE, ASS, ATI) pour les demandeurs d’emploi en fin de droits.

Cette prolongation s’inscrit dans une logique de solidarité nationale et d’accompagnement actif de la relance économique dans le département.

Nouvelle-Calédonie – Quinze mois après l’insurrection, les assurances toujours sous tension

Quinze mois après les émeutes du 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie panse encore ses plaies. Les traces visibles de l’insurrection — commerces calcinés, entrepôts éventrés, véhicules détruits — sont toujours visibles bien que parfois effacées ou masquées derrière des palissades neuves. Mais pour de nombreux sinistrés, la véritable reconstruction, celle qui passe par les assurances, est encore loin d’être achevée. L’addition reste vertigineuse : plus de 2,2 milliards d’euros de dégâts estimés, dont 1,3 milliard directement déclarés aux assureurs. Un choc immense pour un territoire de 270 000 habitants. Si les compagnies ont commencé à verser des indemnisations, le rythme reste lent.

Polynésie française – Dans les lagons, la plaisance est désormais plus encadrée

Le Pays veut engager une mue attendue de la gestion de ses zones de mouillage. Depuis le 30 juin dernier, le dispositif Escales, jusqu’ici réservé aux paquebots et yachts de luxe, s’étend désormais aux navires de plaisance dans plusieurs archipels. Une phase pilote, expérimentale mais ambitieuse, qui vise à reprendre la main sur des espaces maritimes de plus en plus saturés et les tensions grandissantes entre riverains et “voileux”.

La Réunion intègre le réseau national France Tourisme Lab

Le Lab Tourisme Réunion devient officiellement le neuvième membre du réseau France Tourisme Lab, marquant ainsi l’entrée du premier territoire ultramarin dans cette structure nationale d’innovation touristique. L’intégration au réseau France Tourisme Lab offre à La Réunion un accès renforcé aux ressources nationales en matière d’innovation. Ce réseau, lancé par la Direction générale des entreprises (DGE) en 2016, regroupe neuf structures réparties sur l’ensemble du territoire français. Il accompagne actuellement 160 startups, avec plus de 500 entreprises soutenues depuis sa création.

VIE DES ADHERENTS

TotalEnergies inaugure la centrale solaire de l’Ecocité Phaonce à La Réunion

Le 30 juin dernier, TotalEnergies, en présence des élus locaux, a inauguré la centrale solaire de l’écocité Phaonce. D’une puissance installée de 3,9 MWc, cette installation de 5 millions d’euros, couvrira les besoins annuels en électricité de plus de 4 250 habitants et contribue à l’atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie et à celui de l’autonomie énergétique de l’île. 

A Papeete, l’eau du robinet s’appelle désormais « Vai’ete »

Mardi 3 juin, la Ville de Papeete a officiellement donné un nom à son eau du robinet : Vai’ete. Cette initiative, dévoilée lors d’une conférence de presse, est le fruit d’un travail collaboratif entre les services municipaux et la Polynésienne des Eaux, filiale de Suez. Il s’agit par cette campagne de convaincre les administrés de Papeete de consommer l’eau du robinet en lieu et place des bouteilles. Mathieu Desetres, directeur général de la Polynésienne des Eaux, rappelle que « l’eau du robinet, c’est le produit le plus contrôlé en Polynésie, comme en métropole ». « Pour l’eau de Papeete, la Polynésienne des eaux réalise plus de 150 prélèvements par an, il y a plus de 2 000 paramètres analysés, liste le directeur général de la société. On a une eau qui provient du fond de la vallée de la Fautaua, une eau très pure, avec zéro polluant. Je n’irai pas comparer avec d’autres eaux, mais on sait que c’est une eau d’une très bonne qualité qui arrive au robinet des usagers ».

Les Chambres d’agriculture des Outre-mer réunies à Paris pour renforcer leur action face aux risques climatiques et sanitaires

Les représentants des Chambres d’agriculture d’Outre-mer se sont réunis ce jeudi 26 juin dernier à Paris, à l’invitation de Chambres d’agriculture France, pour un séminaire inédit consacré aux risques climatiques et sanitaires qui affectent les territoires ultramarins. Organisée dans les locaux de la Délégation de la Polynésie française, cette journée de travail a rassemblé une quarantaine de représentants parmi lesquels les présidents et directeurs des chambres d’agriculture ultramarines, ainsi que plusieurs partenaires institutionnels et professionnels. L’objectif de cette rencontre : mieux adapter les outils nationaux aux réalités ultramarines.

France Travail et la CCI de Guyane scellent un partenariat pour dynamiser l’emploi local

France Travail et la CCI de Guyane ont formalisé leur coopération pour mieux répondre aux besoins en recrutement des entreprises locales. Une initiative d’autant plus cruciale que la Guyane affiche un taux de chômage élevé (16,4 % selon l’INSEE) et une croissance d’emploi modeste (+1,7 % en 2024 selon l’INSEE).

Contact-Entreprises : l’humain et l’engagement au cœur de l’action économique

Il faudrait qu’un jour, chaque Martiniquaise, chaque Martiniquais, chaque personne vivant sur cette île, saisisse pleinement ce que représente une entreprise. Ce qu’elle porte, ce qu’elle affronte, ce qu’elle construit pour le bien commun. Comprendre aussi le désarroi silencieux des chefs d’entreprise lorsque le social vacille, lorsque l’équilibre se rompt. Car le vœu profond de tout entrepreneur, ce n’est pas de s’enrichir seul, mais de faire fonctionner un système collectif au bénéfice de TOUS. C’est précisément cette conviction, chevillée au corps, qui a animé l’Assemblée Générale 2025 de Contact-Entreprises, qui s’est tenue le 19 juin dernier. Bien au-delà d’un bilan statutaire, cette rencontre a réaffirmé une vision de l’entreprise martiniquaise comme levier de lien, de résilience et de progrès, dans un territoire en quête d’unité et de sens.

Voir également : Contact-entreprises met le cap sur le mécénat avec la DAC · ANTILLA MARTINIQUE | Avec vous depuis 1981 %

Un premier after-work réussi pour le Medef Saint-Martin

Plus de 50 entrepreneurs se sont réunis au WAÏ Beach à Orient Bay, le jeudi 3 juillet dernier, pour le tout premier after-work organisé par le Medef Saint-Martin.

Les deux sponsors de la soirée ont été mis à l’honneur :

 – Eve Riboud, directrice générale de Dauphin Telecom, accompagnée de Philippe Morel, Lyva Viotty, et Romain Plagneux, a présenté les nouveautés de l’opérateur.

 – Jean Marie Renard, dirigeant de NAGICO Assurances, accompagné d’Eddy Lake, a partagé son regard sur le rôle essentiel de l’assureur auprès des entreprises locales.

Deux entrepreneurs tirés au sort ont eu l’opportunité de se présenter :

 – Jean-Luc DUFRESNE, représentant Jean-Paul Clerc de l’agence Sprimbarth ;

 – Cindy Khury, directrice de la BRED Saint-Martin.

Enfin, Nicolas d’Hyèvres, directeur commercial et marketing d’Air Antilles, a procédé au tirage au sort d’un billet d’avion aller-retour vers la Guadeloupe ou la Martinique. Le gagnant du soir est Mustapha Benlarbi, de l’agence Propriétés-Privées.com.

Le Medef Saint-Martin organisera à la rentrée, le 13 septembre, un « Petit Déjeuner de l’Entrepreneur » en partenariat avec la FEDOM, et très probablement un prochain after-work entre octobre et novembre.

RAPPORTS, ETUDES, AVIS, JURISPRUDENCES

Cour des Comptes – Rapport annuel sur la situation financière des collectivités territoriales en 2024

Dans son nouveau rapport annuel sur la conjoncture financière des collectivités territoriales, les analyses de la Cour des comptes sur les Outre-mer portent sur les départements et régions d’Outre-mer (DROM) qui relèvent de l’article 73 de la Constitution, à savoir la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte, la Martinique et La Réunion. L’étude constate une situation financière stable pour l’année 2024, en dépit de problèmes de trésorerie pour un grand nombre d’entités locales.

Lire le rapport

IEDOM – Rapport annuel économique de la Guyane 2024

L’IEDOM Guyane publie son rapport annuel économique 2024. Document de référence pour la société civile, mais aussi pour les décideurs politiques et économiques, le rapport annuel de l’IEDOM offre un éclairage sur la situation économique, sectorielle, monétaire et financière de la Guyane. Il est organisé en quatre chapitres : les caractéristiques structurelles, le panorama de l’économie de la Guyane, les secteurs d’activités, l’évolution monétaire et financière. Cet ouvrage rassemble l’essentiel des informations économiques et statistiques disponibles sur le territoire.

IEDOM – Rapport annuel économique de Mayotte 2024

Comme chaque année, l’Institut d’émission des Départements d’Outre-mer (IEDOM) publie son Rapport annuel économique et financier de Mayotte. Ce rapport présente de manière détaillée la situation économique et financière du département, au travers de données chiffrées et d’analyses sectorielles. Par l’élaboration de ce rapport annuel économique, l’IEDOM répond à sa mission d’observatoire économique et financier, et se mobilise pour apporter aux acteurs du développement économique de Mayotte les éléments conjoncturels et structurels nécessaires à la compréhension des enjeux socio-économiques du territoire.

VIE DES PARTENAIRES

Lancement de la 3ème édition de l’Index Blue Tech des meilleures startups du maritime

Le Cluster Maritime Français lance la 3ème édition du programme Index Blue Tech, dédié aux startups les plus innovantes de l’économie maritime. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Journées de l’Innovation Maritime, avec le soutien renouvelé d’Indosuez, partenaire historique, de NextInnov Banque Populaire, du Crédit Maritime, du Mouvement des Entreprises de France, de Ouest France – le marin.

Conçu comme un levier de visibilité et de connexion à l’écosystème économique, l’Index Blue Tech vise à mettre en lumière les jeunes pousses à fort potentiel dans des domaines clés : protection des océans, décarbonation maritime, numérique, robotique, santé, souveraineté, plaisance ou encore aquaculture durable.

Les startups retenues seront annoncées fin novembre à Paris, à l’occasion d’un événement d’exception réunissant investisseurs, donneurs d’ordres, acteurs publics et privés du maritime.

Le programme s’appuie sur trois étapes :

1/ un processus de sélection qui repose sur plusieurs temps forts :

  • un comité de sélection réunissant des acteurs de référence de l’innovation et du maritime ;
  • une annonce officielle des jeunes pousses retenues.

2/ un événement de présentation de la sélection annuelle.

3/ un accompagnement dédié : visibilité, média, coaching, mise en relation avec les investisseurs et les industriels de la mer.

S’agissant de l’appel à candidature :

Les candidatures seront évaluées selon des critères quantitatifs et qualitatifs : caractère innovant, potentiel de croissance, solidité économique, impact environnemental, qualité de l’équipe, etc.

8 catégories sont identifiées pour cet Index :

Alimentation, énergie, environnement et biodiversité, nautisme et plaisance, data et IA, robotique, santé/biotech/cosmétique, transport et mobilité.

Le Conseil économique, social et environnemental régional de La Réunion propose de nouvelles pistes contre la vie chère

La vie chère sera au cœur du Comité interministériel des Outre-mer, programmé jeudi 10 juillet à Matignon. Le Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) de La Réunion y contribue avec 24 préconisations agissant à la fois sur les prix et sur les revenus. Parmi les propositions : la mise en place d’un octroi de mer social mais aussi une continuité territoriale et une péréquation tarifaire élargies à de nouveaux biens et services.

VIE DE LA FEDOM

Hervé Mariton, président de la Fedom : « Les entreprises ultramarines ont besoin de stabilité, de sécurité et d’un écosystème économique encouragé et non pas lesté par des charges supplémentaires. »

Le 12 juin dernier, la Fédération des entreprises d’Outre-mer (FEDOM) a tenu son assemblée générale annuelle à Paris, au siège de la Fédération nationale des travaux publics, réunissant adhérents, partenaires et institutions autour des enjeux cruciaux du financement des entreprises en Outre-mer, dans un contexte économique tendu. Deux thèmes essentiels ont particulièrement rythmé les échanges : l’urgence d’une réponse assurantielle en Nouvelle-Calédonie et la protection des dispositifs sociaux et fiscaux clés pour le développement économique des territoires. Pour Outremers360, Hervé Mariton dresse un état des lieux sans détour et propose des pistes concrètes pour relever les défis économiques des territoires ultramarins.

JOURNAL OFFICIEL

JORF du 01.07.2025

–   Décret n° 2025-605 du 30 juin 2025 inscrivant certains pôles urbains de Mayotte parmi les opérations d’intérêt national mentionnées à l’article R. 102-3 du code de l’urbanisme et portant création d’une zone d’aménagement différé sur le territoire des communes de Dembéni, Koungou et Mamoudzou

–  Arrêté du 26 juin 2025 modifiant l’arrêté du 12 juillet 2010 relatif à l’exploitation de services de transport aérien par la société Air Austral

JORF du 02.07.2025

–   Délibération n° 24-200-1 de l’assemblée de Martinique portant demande d’habilitation législative relative à la création d’une autorité unique en matière d’eau potable et d’assainissement en Martinique

–   Délibération n° 23-569-1 de l’assemblée de Martinique portant demande d’habilitation de l’assemblée de Martinique à fixer les règles spécifiques applicables à la Martinique en matière d’énergie

JORF du 03.07.2025

–  Arrêté du 16 juin 2025 portant répartition entre les départements et les distilleries du contingent d’exportation de rhum traditionnel