LETTRE HEBDOMADAIRE D’INFORMATION DE LA FEDOM N°633 – Lundi 21 juillet 2025

L’ÉDITO

Hervé MARITON
Président de la FEDOM

Fierté. Fierté que le studio de jeux vidéo, Bleue Ramen, de la Réunion, ait été sélectionné pour représenter la France à l’European Game Nigth à Cologne. Bel hommage à un secteur dynamique. Bel exemple de dynamisme d’entreprise.

Satisfaction de savoir le succès de la saison touristique à Saint-Pierre et Miquelon, avec, parfois, une offre d’hébergement saturée. Des perspectives de développement ?

Revenons à Paris. En même temps que le projet de loi contre la vie chère, le ministre des Outre-mer reconnaît l’enjeu du développement de nos économies ultramarines. C’est très bien vu, chiche! la Fedom est, par définition, à disposition pour tout travail sérieux pour développer les entreprises, la production de biens et de services, l’emploi. C’est dans cet esprit que nous réclamons, depuis 2022, une loi de programmation de développement économique. C’est affaire d’ambition globale et de choix adaptés à chaque territoire. Ce travail, sur le terrain et à Paris, prend nécessairement un peu de temps, mais, sortit des débats de l’automne sur la loi de finances et la loi de financement de la Sécurité sociale, nous sommes prêts à nous y engager à fond. Nos propositions pour le financement des entreprises Outre-mer seront une logique essentielle. Le Premier ministre souligne, à juste titre, l’importance de développer la production, d’améliorer le taux d’emploi. C’est encore plus vrai Outre-mer. Là réside l’efficacité plutôt que dans l’accumulation de projets de loi sinon démagogiques, en tout cas inefficaces dans la durée.

Les Outre-mer sont sollicitées dans le cadre des efforts budgétaire. L’assainissement des finances publiques est une nécessité que nous reconnaissons. Mais attention que les entreprises ne soient une trop commode variable d’ajustement. Et plutôt que de déstabiliser des mécanismes efficaces, que l’Etat en assure le contrôle effectif. Dans une récente interview, Patrick Martin, président du MEDEF, a raison de souligner que la maîtrise de la gestion de l’Etat doit venir en premier. On attend.

DU CÔTÉ DU GOUVERNEMENT

Le futur État calédonien, un modèle pour les autres Outre-mer ? « Les solutions que nous avons trouvées sont uniquement pour la Nouvelle-Calédonie », répond Manuel Valls

La signature de l’accord de Bougival, qui crée un nouvel État de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, a eu des échos dans les autres territoires ultramarins, où il existe aussi des revendications statutaires. Pour le ministre des Outre-mer, ce modèle n’est pas transposable dans les autres départements, régions et collectivités d’Outre-mer.

Voir également : Nouvelle-Calédonie: « le plus difficile » reste à faire après l’accord, insiste Manuel Valls

Mais aussi : Manuel Valls : « Le rejet de cet accord serait un saut dans l’inconnu »

Budget 2026 : les plafonds de dépenses retenus pour les ministères 

Il a cette fois été transmis en temps et en heure. Le rapport relatif aux plafonds de dépenses du projet de loi de finances pour 2025, appelé aussi « tiré à part », liste les plafonds de dépenses pour les budgets de chaque ministère, retenus par le gouvernement pour la prochaine loi de finances. L’an dernier, sa transmission avait été retardée de plusieurs semaines en raison des législatives anticipées et d’un gouvernement resté en affaires courantes tout au long de l’été.

Au PLF 2026, la mission budgétaire outre-mer serait amputée de quelques 200 millions d’euros.

Impôts, retraites, année blanche, jours fériés : ce qu’il faut retenir des annonces de François Bayrou sur le budget 2026

Le premier ministre a détaillé ce mardi ses propositions pour réaliser 43 milliards d’euros d’économies en 2026 et ramener le déficit à 4,6% du PIB, après plusieurs années de dérapage des finances publiques.

COMMENTAIRE FEDOM :

Lors de la présentation des grands enjeux du budget 2026, le Premier ministre François Bayrou a mis en avant son plan « En avant la production ! » en partant du constat que nous ne produisons pas assez et que la réduction de notre déficit commercial, objectif premier, passera par le renforcement de notre tissu productif et le soutien à nos entreprises.

Le premier ministre a insisté sur la compétitivité de nos entreprises « qui doit être protégée », et sur le travail « qui doit être encouragé et facilité». 

Tout ce qui permet d’encourager le travail et la capacité de production des entreprises doit être salué.

Dans ce contexte, l’inscription d’une réforme purement budgétaire au prochain PLFSS 2026 qui conduirait à une remise en cause du niveau global de soutien à l’emploi déterminé par le régime de la LODEOM, à « écraser » l’avantage différentiel permis par ce dispositif spécifique d’allègements de charges applicable Outre-mer, à fragiliser les plus petites entreprises et à générer une augmentation importante des prix sur nos territoires, serait incompréhensible.

Le Premier ministre a également indiqué que des mesures seraient prises pour favoriser le financement de l’économie, à travers le développement du capital-risque par exemple. Il a aussi insisté sur l’enjeu de l’allègement et de la simplification des procédures bureaucratiques.

Enfin, François Bayrou a indiqué vouloir durcir les sanctions contre les retards de paiement interentreprises. Nous rappelons qu’Outre-mer, le fléau des retards de paiement, qui impacte durement la trésorerie des entreprises, concerne surtout le secteur public local et hospitalier. Sur ce sujet, des solutions existent, certaines d’entre elles ont été expertisées dans divers rapports administratifs et parlementaires. Elles doivent désormais être mises en œuvre.

Thomas Degos nommé directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre des Outre-mer

Le Préfet Thomas Degos, jusqu’ici président de la commission de médiation départementale, droit au logement opposable (Comed), a été nommé ce 20 juillet directeur du cabinet de Manuel Valls. Il remplace Christophe Mirmand. Thomas Degos connait bien les Outre-mer. Il a exercé les fonctions de directeur de cabinet du préfet de Guadeloupe de 2000 à 2002, de préfet de Mayotte de 2011 à 2013, de délégué général à l’Outre-mer de 2013 à 2015 et de directeur de cabinet de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, d’avril 2018 à novembre 2019.

COMMENTAIRE FEDOM :

La FEDOM salue la nomination de Thomas Degos, fin connaisseur des Outre-mer et de la machine de l’Etat.

DU CÔTÉ DU PARLEMENT

Christian Baptiste fustige la coupe « brutale » de 200 millions d’euros dans le budget Outre-mer

Le député guadeloupéen Christian Baptiste, rapporteur spécial du budget Outre-mer à l’Assemblée nationale, a vivement réagi à l’annonce d’une baisse de 200 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2026. Une réduction qu’il qualifie de « brutale » et « disproportionnée ».

VIE DES TERRITOIRES

Bilan annuel 2024 des accords d’entreprises en Guadeloupe, à Saint-Martin et Saint-Bartélemy

Ce bilan 2024 est établi par la DEETS Guadeloupe sur la base des textes déposés par les entreprises dans le cadre de leur obligation de dépôt légal des accords. Les données pour 2024 étant des données provisoires, il est important de les utiliser avec précaution, notamment dans la comparaison avec les données antérieures. En 2024, 238 nouveaux accords ont été signés en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy.

Les Etats de la Caraïbe « satisfaits » du voyage d’étude en Guadeloupe

Après une visite d’étude réussie en Guadeloupe, l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales étudie la possibilité d’acquérir une foreuse géothermique mutualisée pour réduire la forte dépendance de la région aux combustibles fossiles importés.

Guyane – Les délais de paiement aux entreprises au cœur d’une séance plénière de la CTG

C’est une véritable plaie pour les entreprises, le paiement des organismes publics est soumis à des délais légaux de paiement qui sont rarement respectés. La CTG ne fait pas exception. Pointé par un rapport de la cour de comptes, le sujet était à l’ordre du jour de la plénière ce 15 juillet.

COMMENTAIRE FEDOM :

Les délais de paiement excessifs des collectivités territoriales, des établissements publics et des hôpitaux aux entreprises restent un fléau Outre-mer.

Le recours à ce qui s’apparente à un « crédit fournisseur », en l’occurrence gratuit et discret, est d’autant plus attractif, que les collectivités outre-mer ne payent pas les intérêts moratoires ni l’indemnité forfaitaire qui sont légalement dus lorsque le délai de 30 jours est dépassé, sans encourir de sanctions.

Ces délais excessifs entraînent des conséquences négatives directes sur la vie économique locale. Dans un premier temps, ils portent atteinte à l’activité des entreprises en fragilisant leurs trésoreries, particulièrement dans les secteurs qui dépendent de la commande publique, comme la construction, en grande difficulté aujourd’hui sur un certain nombre de territoires. Ces entreprises compensent les retards en intégrant une partie du refinancement aux coûts de leurs prestations. Les entreprises les plus fragiles disparaissent. La perte de concurrence induite affecte la qualité des prestations et les délais de livraison des travaux s’accentuent.

Les procédures inabouties et la dilution des responsabilités, très défavorables aux entreprises, contribuent à expliquer que rien n’incite les collectivités territoriales ultramarines à régler les factures des entreprises dans les délais prévus par les textes mais au contraire à leur faire supporter leurs insuffisances de trésorerie.

A l’initiative de la DGFIP notamment, certaines actions sont menées localement depuis peu (déploiement des contrats COROM, meilleure implication des DRFIP sur ces problématiques dans la relation avec les collectivités locales…). Ainsi, un service facturier a été mis en place en Martinique, en mars dernier. A La Réunion, une action globale de sensibilisation de l’ensemble des acteurs s’est amorcée. Ces actions – parfois inégales selon les territoires – doivent être amplifiées en sorte que la réduction des délais de paiement finisse par devenir une priorité.

Mais en dépit de ces efforts, qu’il faut saluer, et qui ne doivent pas être fragilisés sur le plan budgétaire par la recherche d’économies budgétaires de court terme au prochain PLF 2026, la situation reste globalement préoccupante. En particulier dans le secteur de l’hôpital public où la situation ne cesse de s’aggraver.

Le dispositif des contrats Corom a permis des progrès, mais des inquiétudes subsistent sur son usage comme simple subventionnement. Les contrats COROM ont un intérêt dans l’assistance technique et le soutien des collectivités, ce dispositif ne doit pas devenir un dispositif de subventionnement mais bien rester un dispositif d’accompagnement.

S’agissant des collectivités locales, face à des acteurs qui manifestement ne voudraient pas, de manière répétée, mettre en œuvre les mesures nécessaires leur permettant de redresser leur situation financière, il conviendrait de prendre des dispositions plus « dures » pour mettre un terme à cette forme de cavalerie budgétaire qui met en péril la trésorerie de nombreuses entreprises.

La FEDOM a ainsi proposé de faire du délai global de paiement excessif un cas d’ouverture par le préfet du contrôle budgétaire par la chambre régionale des comptes (mesure législative). A ce jour, le constat d’un dépassement constant et important des délais globaux de paiement (DGP) n’est pas un cas prévu par la loi susceptible de permettre au préfet de saisir la chambre régionale des comptes en vue d’un contrôle du budget au sens des articles L 1612-5 et suivants et L 1612-14 du CGCT. Pourtant, c’est un indicateur fiable et indiscutable d’un très probable déséquilibre budgétaire ou d’un manque de sincérité de celui-ci.

S’agissant des hôpitaux, l’obligation de publication des délais de paiement individuels pourrait a minima être étendue, sur le modèle de ce qui a été fait en 2024 avec les collectivités locales Délais de paiement 2024 des collectivités territoriales.

La FEDOM salue l’initiative de la CTG et appelle le Gouvernement à agir concrètement et rapidement contre le fléau des délais de paiement excessifs – qui pèse sur la compétitivité et le fonctionnement des entreprises – dès le projet de loi de lutte contre la vie chère outre-mer.

Guyane – Le service biomédical du CHU de Cayenne obtient la certification AFAQ, une première en Outre-mer

Le service biomédical du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guyane, situé à Cayenne, a obtenu la certification AFAQ Service Biomédical, délivrée par l’Afnor. Cette distinction constitue une première dans les départements et régions d’outre-mer (DROM-COM) pour un service biomédical de CHU, et seulement la dixième attribution en France.

Martinique – Tourisme : structurer la conciergerie locative

Avec de plus en plus de meublés de tourisme, un mode d’hébergement plébiscité par les visiteurs, le marché de la conciergerie locative se développe en Martinique. Le Comité Martiniquais du Tourisme organise demain une réunion de réflexion avec les professionnels sur la structuration de ce secteur en plein essor. 

Martinique – Le marasme hôtelier en Martinique

La Martinique offre aujourd’hui un visage contrasté. D’un côté, les chiffres de fréquentation témoignent d’un rebond encourageant : près de 989 000 visiteurs entre décembre 2024 et avril 2025, une progression de 5,7 % des nuitées hôtelières en 2023 selon l’INSEE, et un taux d’occupation en hausse. La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) vise même le seuil symbolique des 1,5 million de touristes par an.

Voir également : Quatre hôtels de Martinique toujours à l’abandon en 2025, malgré les promesses

COMMENTAIRE FEDOM :

Cet article d’Antilla met bien en évidence ce « paradoxe martiniquais » du secteur hôtelier en rappelant les errements et les maux structurels qui entravent une si belle destination touristique, alors que la demande reste dynamique : enchevêtrement administratif et réglementaire, des conditions de financement complexes et aléatoires, des conflits humains et un déficit de gouvernance dans la structuration des gros projets…

Au-delà des outils (de financement notamment) qui existent, et que la FEDOM contribue à améliorer, par exemple en ayant incité le législateur à ouvrir depuis 2024 le bénéfice de l’aide fiscale à l’investissement Outre-mer aux acquisitions de friches hôtelières faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, nous voyons bien ici que l’essentiel se joue ailleurs, au niveau local.

Une prise de conscience du niveau d’attrition et de dilution des responsabilités, empêchant d’avancer de manière efficace dans l’émergence des projets, s’impose.

Mayotte – Les élus locaux associés au plan stratégique 2026-2031

Près de 4 milliards d’euros seront mobilisés pour transformer durablement Mayotte d’ici 2031. Déclinée de la Loi de Programmation, la stratégie quinquennale repose sur une gouvernance partagée entre l’État, les élus et le futur établissement public. Reconstruction post-Chido, accès aux droits, infrastructures majeures : le plan s’articule autour de trois axes et cinq priorités transversales.

15 milliards d’investissements privés et 200 emplois créés pour verdir le mix énergétique calédonien

La construction d’un troisième parc photovoltaïque va démarrer à Boulouparis. Les représentants d’Enercal et de l’exploitant Total Énergies ont présenté le projet en compagnie des coutumiers de la région ce vendredi 18 juillet. Le nouvel aménagement du site, qui inclut aussi la construction d’une « grande batterie », représente 15 milliards de francs d’investissements privés et doit permettre de générer 200 emplois. L’équipement sera livré dans deux ans.

En fonctionnement depuis 2017 et 2019, les deux centrales photovoltaïques de Boulouparis affichent actuellement une capacité totale de 40 Gigawatt-heures (GWh). Le nouvel équipement, budgété à 6 milliards de francs, permettra d’atteindre 132 GWh. Cette capacité représente la consommation de 120 000 personnes.

Un second projet viendra renforcer la production d’énergie renouvelable. Dans les mois à venir, la construction d’une « grande batterie » de stockage va commencer. À flux constant, elle pourrait couvrir les besoins de Nouméa pendant trois heures. Cet équipement, construit par la société Akuo Energy, permettra d’optimiser la consommation d’énergie photovoltaïque. Il permet de gérer notamment « les variations de production qui peuvent intervenir rapidement en fonction des variations du soleil », explique le directeur d’Enercal Jean-Gabriel Faget. Le distributeur calédonien voit les choses en grand puisque, pour un budget de 9 milliards de francs, la batterie s’approche de la capacité des plus grandes unités de stockage de France (avec 150 GWh).

Nouvelle-Calédonie – Un an après les émeutes, « le naufrage des indemnisations »

Plus d’un an après les émeutes qui ont bouleversé la Nouvelle-Calédonie en mai 2024, la question des indemnisations continue d’alimenter frustrations et incompréhensions. Plus de 3 480 sinistres ont été déclarés, pour un coût estimé à 942 millions d’euros, soit près de 112 milliards de francs CFP. Sur ces sinistres, 49 %, soit 1 710, concernent des acteurs économiques. Ces derniers concentrent 95 % du coût total des dommages, avec 38 dossiers représentant à eux seuls 320 millions d’euros.

Nouvelle-Calédonie – La loi du pays portant création de la taxe pour le développement et la promotion du tourisme de croisière a été promulguée

La loi du pays n° 2025-8 portant création de la taxe pour le développement et la promotion du tourisme de croisière a été promulguée le 15 juillet 2025. Elle est désormais applicable suivant le texte entré en vigueur.

Nouvelle-Calédonie – À son tour, le Japon abaisse son niveau d’alerte pour les voyageurs

Après l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les autorités nippones viennent, à leur tour, d’assouplir le niveau d’alerte pour les visiteurs, mais uniquement sur la côte Ouest et à Lifou. Pour Nouvelle-Calédonie tourisme (NCT), qui perçoit les prémisses d’une reprise depuis la fin de l’année dernière, cette décision est un nouveau « signal positif de confiance » qui permet de redorer l’image de la destination et d’envisager reconquérir ce marché historique, en dépit de la suspension de la ligne directe Tokyo-Nouméa.

La Réunion – Tourisme dans l’Est : trois structures ont fermé définitivement après Garance

Dans son bilan semestriel, Côté Est (ex-OTI Est) fait le point sur l’activité touristique depuis le début de l’année. Un bilan sévèrement impacté par le passage du cyclone Garance, à l’origine d’une baisse de fréquentation et de la fermeture définitive de plusieurs infrastructures dont deux restaurants bien connus.

La Réunion – Valorisation du patrimoine solaire à Saint-Paul : une nouvelle étape pour la transition énergétique

Dans le cadre de son engagement pour une transition énergétique durable, le Sidélec Réunion, via le dispositif « Les Générateurs », a accompagné la commune de Saint-Paul dans l’évaluation de son potentiel solaire sur plusieurs sites publics. Objectif : accompagner et favoriser le développement de projets photovoltaïques au sein de la commune.

Voir également : L’énergie éolienne reprend du service – Eco Austral

La Réunion – Le jeu vidéo réunionnais « Mafate » sélectionné pour représenter la France à L’European Game Night en Allemagne

Il s’agit d’une première pour un studio de jeu vidéo ultramarin : Blue Ramen et son jeu Mafate ont été sélectionnés parmi une centaine de studios de jeu vidéo pour représenter la France lors de l’European Game Night, qui aura lieu le 19 août 2025.

Saint-Martin – Un indice de prix créé pour s’adapter aux spécificités de l’île

Après la création d’un institut territorial de la statistique propre à Saint-Martin, c’est maintenant un indice des prix adapté aux particularités de l’île qui est en cours d’élaboration. Un outil de référence pour l’économie locale.

VIE DES ADHERENTS

Fondation Albioma : Outremers Terres d’actions

Après une projection à l’UGC de la Défense le 7 juillet dernier et en diffusion simultanée dans les Outre-mer, la Fondation Albioma a mis en ligne son tout premier film documentaire, « Outremers : Terres d’actions », une immersion inspirante au cœur des territoires ultramarins, entre biodiversité, engagement et insertion professionnelle.

Bruno Blandin reconduit à la présidence de l’UDE-MEDEF Guadeloupe

A l’issue d’un conseil d’administration de l’Union des Entreprises – MEDEF Guadeloupe – réuni le 17 juillet, Bruno Blandin a été réélu président de l’organisation patronale. Cette reconduction, saluée par les membres, marque la continuité d’un engagement fort pour le développement économique du territoire.

COMMENTAIRE FEDOM :

La FEDOM adresse toutes ses félicitations à Bruno Blandin, réélu à la Présidence de l’UDE-MEDEF Guadeloupe.

Artisanat local à l’honneur : la CMA célèbre créativité, savoir-faire et identité réunionnaise

La Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion a réuni dans ses locaux tout ce que l’artisanat local compte de talents et d’enthousiastes, à l’occasion d’un double événement : la remise des Labels “Artisanat de La Réunion” et des prix du concours Alliance Créative. Deux rendez-vous pour mettre en lumière le dynamisme des métiers manuels et l’ingéniosité des collaborations entre artisans et jeunes créateurs.

Voir également : Le préfet Patrice Latron en visite au centre de formation de la CMA : un outil précieux pour développer l’artisanat

Visite du préfet à la CCI Réunion : un dialogue constructif autour des enjeux économiques

Mercredi 16 juillet, la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) a reçu la visite du préfet Patrice Latron, accueilli avec « respect » et « honneur » par son président Pierrick Robert, entouré de plusieurs élus consulaires. Cette rencontre s’inscrit dans une volonté partagée de renforcer les liens entre l’État et les acteurs économiques de l’île.

En fin d’année, l’eau potable au robinet deviendra une réalité à Hiva Oa

Hiva Oa est sur le point de transformer l’accès à l’eau potable. Un vaste chantier de modernisation du réseau est en cours à Atuona, ce qui devrait mettre fin aux contraintes quotidiennes pour de nombreux habitants.

VIE DES PARTENAIRES     

14-Juillet : sur les Champs-Élysées, un défilé tout en émotion pour les troupes d’Outre-mer

Cette année, le défilé du 14-Juillet a mis à l’honneur plusieurs troupes ultramarines, du RSMA de la Nouvelle-Calédonie aux pompiers d’Outre-mer. Remontant la plus belle avenue sur le regard de milliers de personnes, ils ont vécu ce moment avec des étoiles dans les yeux.

Le programme OMBREE lance un nouveau cycle de séminaires professionnels en septembre 2025 en Outre-mer

Le programme OMBREE (Outre-Mer pour des Bâtiments Résilients et Economes en Energie) lance un nouveau cycle de séminaires professionnels en septembre 2025, sur 5 territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte).

AFD : 80 ans au service des Outre-mer

Depuis plus de 80 ans, l’AFD s’engage pour le développement durable des collectivités locales et des entreprises des territoires ultra-marins. En 2024, le groupe y a investi plus d’un milliard d’euros, dont 75 % au bénéfice du secteur public. Ainsi, 170 projets ont été financés pour répondre aux enjeux environnementaux, climatiques et sociaux tout en améliorant concrètement les conditions de vie des habitants de ces territoires.

RAPPORTS, ETUDES, AVIS, JURISPRUDENCES

Conjoncture 2024 et perspectives 2025 en Outre-mer tracées par l’IEDOM – IEOM

Aux conséquences de la crise sanitaire de 2020 et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 s’est ajoutée au début de 2025 l’incertitude née d’une politique douanière américaine erratique. Les territoires ultramarins ont également souffert de leurs propres vulnérabilités d’origine économique, sociale, politique ou géophysique : protestations contre la « vie chère » en Martinique ; cyclones Chido à Mayotte, Belal et Garance à La Réunion ; émeutes en Nouvelle-Calédonie notamment.

L’IEDOM – L’IEOM, dans une publication toute récente, met en évidence un ralentissement de l’emploi quasi généralisé dans les DROM, et une conjoncture économique globalement morose qui pèse sur la dynamique du financement bancaire. Les instituts tracent quelques perspectives et recommandations pour 2025.

Des écarts de rentabilité financière marqués par des différences structurelles entre les PME dans les DOM et en France métropolitaine selon l’INSEE

Dans les DOM, le tissu productif présente des spécificités. Les PME y sont en moyenne plus petites en termes de chiffre d’affaires hors taxes qu’en France métropolitaine. Ces entreprises consacrent une part plus élevée de leur chiffre d’affaires aux consommations intermédiaires. Le taux de rentabilité financière des PME dans les DOM est plus faible (11,2 % en Guyane, 11,1 % à La Réunion, 10,1 % à la Martinique et 8,0 % en Guadeloupe) qu’en France métropolitaine (11,6 %). Leur productivité apparente du travail est plus faible, et elles font face à des conditions d’accès aux financements plus onéreuses, notamment en Guyane. Selon l’INSEE, les PME dans les DOM supportent souvent un taux d’intérêt apparent plus élevé, du fait notamment de la perception d’un risque accru. Cette situation est plus marquée en Guyane où le taux d’intérêt apparent atteint 3,7 % ainsi qu’à La Réunion (2,8 %), contre 1,9 % en France métropolitaine. Le taux de prélèvement financier – indicateur du poids des charges financières dans la valeur ajoutée – est systématiquement supérieur dans les DOM. En comparaison avec la France métropolitaine, il est plus élevé de 3,6 points en Guyane, 2,9 points à La Réunion, 2,1 points en Martinique et 1,5 point en Guadeloupe.

Voir également : Les PME ultramarines pénalisées par leur isolement et un accès plus coûteux au financement

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Conseil des ministres : simplification de l’action publique locale en Outre-mer

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JOURNAL OFFICIEL

JORF du 17.07.2025

Rapport au Président de la République relatif à l’ordonnance n° 2025-646 du 16 juillet 2025 portant extension et adaptation des dispositions de la loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises

Ordonnance n° 2025-646 du 16 juillet 2025 portant extension et adaptation des dispositions de la loi n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises

JORF du 18.07.2025

Arrêté du 17 juin 2025 autorisant la cession amiable de l’ensemble immobilier domanial dénommé « Hôtel Boucan Canot » situé sur la commune de Saint-Paul à La Réunion (974)

JORF du 19.07.2025

Décret n° 2025-661 du 18 juillet 2025 portant convocation du collège électoral pour l’élection d’un sénateur dans la collectivité de Saint-Pierre-et-Miquelon

Arrêté du 3 juillet 2025 portant attribution de l’aide financière exceptionnelle prévue par l’article 5 du décret n° 2024-717 du 5 juillet 2024 (Nouvelle-Calédonie)

JORF du 20.07.2025

Arrêté du 4 juillet 2025 autorisant la cession amiable de l’ensemble immobilier domanial dénommé « Hôtel Le Lux » situé sur la commune de Saint-Paul à La Réunion (974)

Arrêté du 16 juillet 2025 portant nomination au cabinet du ministre d’État, ministre des outre-mer (Thomas DEGOS)