Les entreprises des collectivités du Pacifique sont confrontées à un obstacle majeur lorsqu’il s’agit de postuler à des Appels à Projets (AAP), Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) ou à d’autres formes d’aides publiques de l’État à savoir l’absence de numéro SIRENE.
Or l’accès à ces dispositifs est crucial pour toutes les entreprises dans un contexte de crises successives et il est hautement regrettable que cette contrainte administrative en prive les celles du Pacifique. L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) joue un rôle déterminant dans cette situation. La fusion des répertoires locaux des entreprises avec le registre national des entreprises et des établissements est une étape clé. En rassemblant ces données et en simplifiant les démarches administratives, l’INSEE peut créer un environnement propice à la croissance des entreprises du Pacifique. Préoccupés par cette situation, le président de la FEDOM (Fédération des Entreprises d’Outre-Mer), Hervé Mariton, ainsi que les parlementaires de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et de Wallis et Futuna ont uni leurs voix et rédigé un courrier conjoint adressé au directeur général de l’INSEE, exprimant l’urgente nécessité d’une accélération des travaux de convergence des répertoires et d’optimisation du calendrier.
L’appel à l’action lancé par ces acteurs souligne que le destin des entreprises du Pacifique est étroitement lié à leur accès équitable à toutes les opportunités et aides publiques. Leur survie et leur capacité à contribuer à la relance économique en dépendent..