La parole à Lénaïck ADAM, Député de Guyane

LENAÏCK ADAM, Député de Guyane

La FEDOM – Pouvez-vous présenter brièvement votre parcours personnel et votre engagement politique ?

Je suis né en Guyane dans le monde de l’entreprise de par les activités professionnelles de mon père.

J’ai donc un intérêt particulier pour l’entrepreneuriat et le développement économique de mon territoire.

C’est dans cette même veine que j’ai décidé de faire lors de mon cursus à Sciences Po Paris, j’ai choisi le Master Finance et Stratégie – Mention Finance.

Ce qui m’a permis de retourner en Guyane reprendre les affaires familiales entre la Guyane et le Suriname.

Au niveau politique, j’étais avant 2015 un observateur, depuis décembre 2015 j’ai été élu au sein de la Collectivité Territoriale de Guyane.

Je suis en charge de la mise en place de l’antenne de la CTG à Paris et de l’enseignement supérieur.

Je suis aujourd’hui député de la seconde circonscription de Guyane.

La FEDOM – Comment définiriez-vous votre vision du monde économique ultramarin ?

Selon moi le monde économique ultramarin doit pouvoir s’épanouir dans son environnement et profiter d’échanges avec ses voisins. Le combat est celui face à la vie chère et à l’amélioration de la vie des citoyens. Pour cela, les entreprises doivent pouvoir produire à des coûts moindres et embaucher. On ne décrète pas le développement économique mais on doit créer les conditions pour cela : notamment les infrastructures routières, le numérique, l’énergie pour rendre le territoire plus attractif.

Les territoires d’outre-mer doivent pouvoir bénéficier de zone franche dans l’hexagone pour favoriser les exportations, je pense notamment à une zone franche de stockage en France métropolitaine, ce qui éviterait aux petites industries de stocker sans avoir à payer directement la TVA par exemple.

La FEDOM – Quels sont les problématiques inhérentes à votre territoire que vous entendez porter en priorité au sein de l’Hémicycle ?

Les questions qui préoccupent mon territoire sont la santé, la sécurité sans oublier l’éducation et le numérique pour désenclaver définitivement par tous les moyens.

Au-delà des interventions dans l’hémicycle, j’ai déjà interpelé par courrier le Ministre de l’Education nationale sur la rentrée scolaire et la Présidente de France Télévisions.

La FEDOM – Quels sont vos attentes vis-à-vis des Assises de l’Outre-Mer ?

Les Assises de l’Outre-mer doivent permettre aux populations de dire leurs réalités afin que le gouvernement puisse apporter des réponses concrètes. La situation est un peu différentes en Guyane, nous avons les accords que nous souhaitons bien séparés des sujets évoqués par les Assises donc durant les Assises nous avancerons parallèlement au niveau du comité de suivi des Accords de Guyane (plan additionnel).